Jim McConnell : Gary Sinise || Woodrow 'Woody' Blake : Tim Robbins || Luke Graham : Don Cheadle || Phil Ohlmyer : Jerry O'Connell || Terri Fisher : Connie Nielsen || Maggie McConnell : Kim Delaney || Sergei Kirov : Peter Outerbridge || Nicholas Willis : Kavan Smith || Renée : Jill Teed || Debra Graham : Elise Neal || Louise : Marilyn Norry || une femme de cosmonaute : Lynda Boyd || une femme de cosmonaute : Patricia Harras || Bobby Graham : Robert Bailey Jr || un jolie fille : Jody Thompson || une jolie fille : Lucia Walters || une jolie fille : Sugith Varughese || un ambassadeur : Carlo Rota |
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Synopsis |
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L'action se déroule en 2020. Une mission sur Mars est décidée par la NASA. L’équipe se pose sans encombre sur la planète rouge et leur attention est attirée par formation géologique… malheureusement une tempête de poussière décime les astronomes. L’unique survivant, le capitaine Graham, réussit à émettre un message vers la Terre. Une équipe de secours est immédiatement envoyée vers la planète. Seulement le voyage dure six mois et l’atterrissage sur Mars frôle la catastrophe. D’étranges surprises attendent cette seconde équipe sur cette étrange planète. |
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Du plaisir de gosse |
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Il s’agit là d’un film d’un film de « commande » mais aussi d'une confrontation du cinéaste avec un genre qui lui est inconnu : la science-fiction. Les spécialistes du genre ont peu apprécié ce film. Pour certains hors de « 2001, Odyssée de l’espace » point de salut, pour d’autres « La guerre des étoiles » est au genre ce que la vitesse de la lumière est à la matière. Une troisième catégorie de ces spécialistes a reproché au film ses impossibilités scientifiques, oubliant qu’en matière de cinéma le vraisemblable n’a pas lieu d’être. Au bilan la critique est bien injuste, tant il est vrai que le propos du cinéaste n’a aucun rapport avec ses films modèles -on est même en droit de se demander s’il a à voir avec le genre- Mais il est vrai qu’en datant l’action dans un futur très proche, ce film, dont l’intrique est construite autour d’un voyage interplanétaire, ne pouvait qu’évoquer aux connaisseurs « 2001 etc.… », qui lui aussi se déroule dans un futur proche (1999), et ceci d’autant plus que dans un cas comme dans l’autre les astronautes découvrent un étrange « objet », un monolithe noir dans un cas, un dôme dans l’autre. Mais les similitudes s’arrêtent là où commencent les dissemblances. Là où « 2001 etc… » basculait dans la métaphysique absconse, « Mission To Mars » se cantonne modestement dans l’allégorie récréative. Aux peurs, angoisses et inadaptations des êtres humains, ce film ne suggère aucune morale de type religieux, aucun monolithe noir n’est chargé d’une mission de dégénérescence/régénérescence. En fait, ce film est une sorte de boucle, de voyage impossible vers une éternelle âme d’enfant. Il s’ouvre sur l’image d’une fusée qui explose en vol et d’où jaillissent des milliers de confettis, puis la caméra abandonne le ciel pour la terre et se met à parcourir une fête entre amis. Elle enfleure un homme entouré d’enfants qui joue avec une fusée en plastique. Puis au terme de son mouvement, elle se fixe sur le « héros » et son pendentif de Flash Gordon. Les images de fin sont de même nature : L’extra-terrestre montre aux astronautes des dinosaures et autres animaux aussi préhistoriques qu’enfantiles. Et le film se conclut sur des images du héros serrant son pendentif dans sa main avant d’être englouti dans un liquide où un sourire enfantin illumine son visage. La boucle est bouclée : de l’enfance à l’enfance. Et si la science-fiction n’était qu’un plaisir de gosse pour grande personne? Et si le cinéma n’était que la facette diurne des rêves nocturnes, une sorte de dès potron-minet du réel? |