Carlito Brigante : Al Pacino || Kleinfeld : Sean Penn || Gail : Penelope Ann Miller || Benny Blanco : John Leguizamo || Steffie : Ingrid Rogers || Pachanga : Luis Guzman || Norwalk : James Rebhorn || Vinnie Taglialucci : Joseph Siravo || Lalin : Viggo Mortensen || le juge Feinstein : Paul Mazursky || Frankie Taglialucci : Adrian Pasdar || Quisqueya : Rick Aviles || un Dominicain : Jon Seda || le rendez-vous de Pachanga : Mel Gorham || Pete Amadesso : Richard Foronjy || un musicien : Marc Anthony || un videur du club : John Hoyt (II) || le danseur de salsa : Gino Cafarelli (non crédité) || un musicien des rues : Coati Mundi || un fêtard : Bill Weeden (non crédité) || Tony Taglialucci : Frank Minucci || Guajiro : John Ortiz || Walberto : Angel Salazar || Rolando : Al Israel || Rudy : Jaime Sanchez || Joe Battaglia : Edmonte Salvato || un enfant : Victor Sierra || Manzanero : Frank Ferrara || un homme au Diamond Room : Michael Hadge || Speller : Brian Tarantina || Valentin : Jaime Tirelli || le taxi : Owen Hollander || un barman : Rene Rivera || la petite amie de Blanco : Yelba Osorio |
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Synopsis |
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Au terme de cinq ans de prison pour racket et trafic de drogue, l’avocat de Carlito Brigante vient d’obtenir sa libération pour vices de procédure. Décider à se retirer des affaires et de partir pour les Bahamas avec son ancienne compagne, Gail, Carlito prend en gérance une discothèque que fréquentent le gratin de la ville mais aussi des truands prétentieux. Tout semble se dérouler à merveille jusqu’au moment où son avocat l’entraîne dans un coup foireux : il doit faire évader Tony, un important truand, mais préfère l’assassiner pour empocher l’argent qui devait financer cette évasion. Carlito, libéré de sa dette envers son avocat, lui règle son compte de curieuse manière et tente de fuir avant l’arrivée des tueurs que le fils de Tony lui a lancés aux trousses. Malheureusement au moment de grimper dans le train qui doit le sortir de là, un détail oublié lui coûte la vie. |
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Du passé |
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« L’impasse » offre l’occasion à Brian de Palma de diriger pour la seconde fois Al Pacino. Un film de gangsters avec Al Pacino dans le rôle principal, il n’en fallait pas plus pour que certains parlent d’un Scarface II. Pourtant ces deux films sont totalement dissemblables, aussi bien par la forme que par le fond. Là où « Scarface » nous narre l’ascension d’un petit délinquant, « Impasse » nous présente les tentatives d’un important caïd, d’une légende vivante, pour décrocher, pour refaire sa vie. Tony Montana ne pouvait échapper à son destin, Carlito Brigante ne peut fuir son passé. Son avocat est là pour le lui rappeler en l’entraînant dans la tourmente, Benny Blanco s’occupe de refermer la boucle, de mettre un terme à la cavale dans la gare, vers un destin nouveau. Quant à la forme, elle n’est que la traduction du fond. Le récit de « Scarface » est linéaire, il débute avec la « naissance » de Tony Montana (son arrivée aux Etats Unis) et s’achève avec sa mort; « L’impasse » se présent sous la forme d’une boucle, d’un long flashback que soutient la voix off de Carlito et qui introduit un suspense de type hitchcockien. Dés les premiers images nous connaissons les images de fin, et la sympathie que nous éprouvons envers Carlito Brigante nous conduit, tout naturellement, à nous demander malgré tout : comment cela va-t-il finir? Et à souhaiter une fin heureuse, une fin que nous savons impossible. Impossible, Carlito Brigante le sait, même s’il espère, lui aussi, modifier le dénouement. Au sortir du traquenard de la salle de billard où il a décimé un groupe de trafiquants, il le dit : « C’est plus du trafic ça… c’est une bande d’excités qui se descendent entre eux. Je ne cherche pas les merdes, elles me tombent dessus, je me sauve elles me courent après, il doit bien y avoir un moyen de les semer » Et le film ne sera qu’une course contre la mort, vers « Escape to Paradise ». |