Harry Valentini : Danny DeVito || Moe Dickstein : Joe Piscopo || Bobby Dilea : Harvey Keitel || Marco : Ray Sharkey || Anthony Castelo : Dan Hedaya || Frank : Lou Albano || Lil Dickstein : Julie Bovasso || Wanda Valentini : Patti LuPone || Tante Sadie : Antonia Rey || la grand-mère Valentini : Mimi Cecchini || Harry Valentini Jr. : Matt Stryker || Santo Ravallo : Tony Munafo || Joey Siclione : Tony Rizzoli || Louie Fontucci : Frank Vincent || Karl : Anthony Holland || : Joseph D. Cipriano || Maitre D' : Dan Resin || Mme Fixer : Jill Larson || une masseuse : Maria Pitillo || un voyou : Frank Ferrara || un invité à l'anniversaire : Bruce Katzman || une invitée à l'anniversaire : Catherine Scorsese || un invité à l'anniversaire : Charles Scorsese || un parieur : Gary Cookson |
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Synopsis |
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Harry Valentin et Moe Dickstein ont l’intention de faire fortune, aussi rejoignent-ils la bande à Costello. Mais au fil du temps et de leurs maladresses, le mafioso ne leur confie plus que des taches subalternes : ses costumes pour le pressing ou la liste des commissions. Il les charge aussi de jouer aux courses à sa place. Nos deux compères, sûrs de leur fait, décident de miser sur un autre cheval. Mais leur cheval perd et celui qu’avait désigné Costello gagne… A leur insu, le patron met leur tête à prix… et Harry doit tuer Moe, pendant que Moe doit tuer Harry |
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De la comédie? |
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Le réalisateur s’essaye ici à un genre nouveau, la comédie. Mais bien plus qu’une simple comédie policière et légère, Wise Guys semble constituer une tentative de détournement des codes de certains films de mafioso. Harry Valentini et son ami Moe Dickstein évoluent dans le décor connu et rassurant (pour les amateurs du genre) d’une salle de restaurant où le client n’entre jamais mais où se préparent les mauvais coups. Et c’est dans ce lieu, qu’une fois leur bévue commise, ils vont en subir les conséquences alors que le boss mange paisiblement à une table, une serviette blanche autour du cou. Rien ne manque, ni la scène dans une église, ni celle dans un hôtel de luxe ou un casino avec champagne et danseuses nues. Brian de Palma nous offre même l’enterrement et les mamans italiennes, sans oublier, bien sûr, les flingues, les billets de banque et les trois archétypes de gangsters. Autour d’un scénario classique, Brian de Palma enchaîne des images et des situations mille fois vus et revus dans des films de gangsters très noirs et très violents. Mais il emprunte un chemin de traverse et prouve de façon convainquant que l’ont peut faire dire ce que l’on veut aux images, qu’en rectifiant une grimace où une réplique une même séquence peut devenir du gag ou une scène d’horreur. Car qui a-t-il d’intrinsèquement amusant dans les plans où Harry Valentini (Danny DeVito ) est plongé dans un aquarium ? |