Jon Rubin : Robert De Niro || Superintendant : Charles Durning || Joe Banner : Allen Garfield || le pervers au cinéma : Abraham Goren || Jeannie Mitchell : Lara Parker || Jimmy Mitchell : Bruce Price || Ricky Mitchell : Ricky Parker || Judy Bishop : Jennifer Salt || camarade de chambre 1 : Robbie Heywood || camarade de chambre 2 : Leslie Bornstein || le playboy : Nelson Peltz || le pharmacien : Peter Maloney || le voisin : Bill Daly (non crédité) || Andy Mitchell : Andy Parker || Oncle Tom Wood : Paul Bartel || Gerrit Wood : Gerrit Graham || une femme dans le public de "Be black baby" : Rutanya Alda || : Bart De Palma || Avery Gunnz : Paul Hirsch |
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Synopsis |
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De retour du Vietnam Jon Rubin approfondit sa pratique du peep-art. Il installe sa caméra à la fenêtre de son immeuble et filme l’immeuble d’en face… Convaincu qu’à terme il surprendra des scènes « pittoresques ». Et afin de rentabiliser les résultats de cette pratique artistique, il s’associe avec un producteur de cinéma pornographique. Malheureusement le succès tarde et il n’a pas d’autre choix que de passer à la mise en scène. Il séduit une jeune voisine, qu’il sait vivre seule, et ne lui rend visite que sous l’œil indiscret de sa caméra… L’expérience s’étant soldée par un échec, Jon Rubin délaisse le peep-art et accepte de jouer le rôle d’un flic dans un happing, "Be Black Baby", diffusé par une chaîne de télévision et au cours duquel un groupe de spectateurs blancs, dont le visage a été noirci, subit des vexations de la part d’un groupe d’acteurs noirs, dont le visage est peint en blanc. Ces multiples pratiques persuadent Jon que son salut est dans la lutte armée, aussi décide-t-il de mener sa propre guérilla urbaine. Déguisé déguise en bourgeois respectable- il a épousé sa voisine- il dynamite son immeuble… |
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Du réel... |
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Ce film constitue une -sorte- de suite de Greetings où Brian de Palma approfondit son questionnement sur le rapport entre les images et la réalité. Jon Rubin épie et filme les fenêtres de l’immeuble situé en face de son domicile, convaincu qu’il est, que quelque chose d’intéressant va se produire, que du hasard des images va jaillir l’art, la vérité… Malheureusement, il ne se passe rien. Réel et cinéma seraient-ils antagoniques? C’est l’idée que semble soutenir la suite du film en ne nous présentant plus qu’une fausse réalité, un réel mis en scène, que se soit par Rubin ou par la chaîne de télévision. A l’âge de la télé-réalité ce film, qui connut un semi-échec lors de sa sortie en salle, mérite d’être revu tant l’interrogation qu’il porte est actuelle. Car que reste-t-il de la télé-réalité, si comme l’affirme "Hi, Mom !" le réel cinématographique n’existe qu'au terme d’une mise en scène, d’une manipulation, d’un montage. |
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