Production: Selznick International, 1.945, Producteur: David O Selzntck Réalisation: Alfred Hitchcock Scénario: Ben Hecht, d'après le roman de Francis Beeding Hilary St George Saunders et John Palmer, The house of Dr Edwardes , Adaptation: Anqus MacF'harl Directeur de la photographie: George Barnes A.S.C. Effets spéciaux photographiques: Jack Cosgrove, Décors: James Basevi et John Ewmg Musique: Miklos Rozsa. Costumes: Howard Greer. Montage: William Zieqler et Hal C. Kern Séquence du rêve: Salvador Dali, Conseiller psychiatrique: May E Romm Studios: Selznick International. Distribution: United Artrsts. 1945, 1 11 minutes. Interprétation: Ingrid Bergman (docteur Constance Petersen), Creyory Peck (John Ballantyne), jean Acker (la directrice), Rondha F'leming (Mary Carmrchel), Donald Curhs (Harry), John Emery (le docteur F'leurot), Leo G, Carroll (le docteur Murchison), Norman Lloyd (Garmes), et Steven Geray, Paul Harvey Erskine Sandford, Janet Scott, Victor Killian, Bill Goodwm, Art Baker, Wallace F'ord, Regis Thoomey, Teddy Infuhr, Addison Richards Dave Willock George Meader, Malt Morre, Harry Brown, Clarence Strarghl, Joel Davis, Edward Fielding Richard Bartell, Michael Chekhov, |
1831 lectures |
||||||||||||||||||||||||||||
Synopsis |
|||||||||||||||||||||||||||||
Le directeur de l’institution Green Manors, le docteur Murchinson, est mis à la retraite contre son gré. Il annonce à ses collaborateurs l’arrivée de son remplaçant, le docteur Edwardes. Constante Peterson, brillante psychanalyste, est séduite par le docteur Edwardes, au point d’en tomber amoureuse. Mais très vite chacun s’aperçoit qu’Edwardes est un usurpateur. En fait le véritable docteur a été assassiné. Prenant conscience de son amnésie, le faux Edwardes, convaincu qu’il est le meurtrier, prend la fuite. Constante, poussée par son amour et sa curiosité professionnelle, décide d’aider le faux Edwardes. Elle le conduit chez un vieux professeur afin qu’il analyse ses rêves. Les souvenirs reviennent par bribes au faux Edwardes : enfant, il aurait tué son frère par accident… Finalement, John Ballatine, puisque tel est le nom du faux Edwardes, se souvient des circonstances de la mort du docteur Edwardes. Il conduit la police jusqu'à son cadavre. L’affaire est entendue, et le fait que le docteur ait été tué par balle n’y change rien : John Ballatine est accusé de meurtre, jugé et condamné. Heureusement, Constante Peterson croit toujours à son innocence… et au détour d’une phrase, elle démasque le véritable meurtrier. |
Voir toutes les apparitions d’Hitchcock |
||||||||||||||||||||||||||||
Du film de psychanalyse |
|||||||||||||||||||||||||||||
Ce film est inspiré d’un roman de Francis Beeding (pseudonyme de deux auteurs), roman totalement délirant où un fou prend la direction d’un asile dont le personnel est lui aussi fou. Loin de souhaiter retranscrire à l’écran cette ambiance, Hitchcock voulait plus modestement «tourner un film de psychanalyse». Peut-être est-ce pour cette raison, qu’à la différence de ses autres films, la figure géométrique qui le traverse est explicite au point de constituer l’élément central du mystère. Dès les premières images, elle envahit l’écran alors que nous ignorons tout de sa signification. Une malade, Miss Carmichael, griffe la main d’un infirmier et trace sur sa peau des lignes parallèles. Telle sera la phobie du faux docteur Edwardes! Telle sera la clé de l’énigme qui entoure sa personnalité! Lorsqu’au cours du repas, Constance trace sur la nappe, à l’aide de sa fourchette, des rainures, le faux docteur aura un premier malaise. Plus tard, lorsqu’il prend un billet de train, ceux sont les barreaux du guichet qui lui causeront un étourdissement. Il ne restera pas non plus insensible au parallélisme des rails. Et c’est la découverte de la signification de cette figure qui lui permettra de s’accaparer de sa véritable personnalité, de sortir du pige où il a été enfermé. Cette obsession du parallélisme, Hitchcock la double d’un effroi du blanc, dont la signification s’impose lors de la scène qui conclut l’analyse du rêve. Loin du polar classique, où le héros cherche à percer un mystère où à démasquer un coupable, ce film est construit autour d’une enquête d’un genre nouveau : le héros mène ses investigations dans son inconscient, jusqu’à ce qu’il parvienne à ouvrir les sept portes qui le protègent, qui le mettent hors de porter de sa compréhension |
|||||||||||||||||||||||||||||
Du rêve |
|
||||||||||||||||||||||||||||
|