Réalisation : John Glen Scénario : Michael G. Wilson et Richard Maibaum, d'après la nouvelle quasi-éponyme de Ian Fleming Roger Moore : James Bond || Christopher Walken : Max Zorin || Grace Jones : May Day || Tanya Roberts : Stacey Sutton || Patrick Macnee : Sir Godfrey Tibett || David Yip : Chuck Lee || Patrick Bauchau : Scarpine || Jean Rougerie : Aubergine || Fiona Fullerton : Pola Ivanova || Willoughby Gray : Dr. Carl Mortner || Robert Brown : M || Desmond Llewelyn : Q || Geoffrey Keen : Ministre de la défense || Lois Maxwell : Miss Moneypenny || Walter Gotell : Général Anatol Gogol || Lucien Jérôme : Chauffeur de taxi parisien || Dolph Lundgren : Venz |
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Synopsis |
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De retour de Sibérie, avec à la poche la puce électronique qu’il a récupérée sur le cadavre de 003, la curiosité de Bond se porte sur Max Zorin, le fabriquant de cette puce. Fruits des expériences du docteur Carl Mortner, un dignitaire nazi, responsable d’un camp de concentration, Max Zorin et sa maîtresse May Day projettent de détruire la Silicon Valley… histoire d’obtenir le monopole sur la fabrication des puces électroniques... |
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Un James Bond très longiligne. |
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Quoi de neuf avec ce nouvel opus de la série James Bond made Roger Moore ? (1) Rien, si ce n’est la présence de la très longiligne Grace Jones dans le rôle de la tueuse et amante de Max Zorin. L’emploi de cette égérie d'Andy Warhol et de Jean-Paul Goude aurait dû pousser les scénaristes et le réalisateur à quitter les sentiers balisés qu’avait jusque-là parcourus l’espion de sa gracieuse majesté (2). Le spectateur pouvait espérer revoir jaillir des flots le fantôme d’Ursula Andress, version androgyne. Malheureusement, il n’en est rien, et les images de l’ancien mannequin ne se départissent pas de la pudeur qui accompagne les aventures galantes du double 0 7 depuis qu’il a pris les traits de Roger Moore (3). Mais le film ne souffre pas uniquement de cette absence de l’originalité, que nous pouvions espérer, il pèche aussi de par l’absence d’une James Bond Girl qui ne soit pas occultée par l’envahissante présence esthétique de Grace Jones (4). Les producteurs ont certainement souhaité exploiter au mieux celle-ci, mais cela n’a pu se faire qu’en accordant à Tanya Roberts une place réduite dans le scénario, sans pour autant mettre réellement en scène le physique exceptionnel de Grace Jones. Peut-être aurait-il mieux valu faire de cette actrice la James Bond Girl que de la réduire à l’homme de main de Max Zorin. Ce choix aurait évité par ailleurs ce dénouement au moralisme désolant qui veut que les méchants meurent avec les honneurs lorsqu’entre-temps ils ont changé de camp. Une dernière remarque pour finir. Alors que sur toutes les affiches de la série des Bond interprétés par Roger Moore, celui-ci est représenté au centre, il est ici dessiné en marge, le dos appuyé à celui de Grace Jones. Position idéale pour comparer les silhouettes et constater que James Bond est aussi élancé que May Day… 1- C'est la dernière fois que Roger Moore incarne James Bond. Il se serait senti atteint par la limite d'âge. 2- On devine lors de la scène d’inondation de la mine qu’ils ont été tentés de faire de May Day une bisexuelle. 3- Seuls les génériques demeurent chargés de polissonneries 4- Ce même phénomène se reproduira avec « Le Monde Ne Suffit Pas » |
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Gadgets, girls et lieux de tournage |
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