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James Bond

James Bond

Sa Filmographie

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Ian Fleming, une brève biographie

James Bond
C’est le 28 mai 1908 que Valentine Fleming, l’épouse du député conservateur Evelyn St. Croix Fleming, met au monde Ian Lancaster Fleming.
Et c’est en 1921 que le jeune Ian entre au collège d'Eton.
En 1926, il est admis à l'Académie militaire de Sandhurst… mais l’uniforme ne lui sied pas… il démissionne en 27.
En 28 il s’inscrit à l'Université de Munich puis en 29 à celle de Genève… En 1931 il rate son examen d’entrée au Foreign Office
Après des études aussi brillantes un autre aurait filé à l’usine. Grâce aux relations de sa mère, Ian est embauché par l’agence de presse Reuter… qu’il quitte en 33 pour devenir agent de change jusqu’en 1945.
Mais parallèlement à cet obscur emploie, il lie des liens avec le Foreign Office qui lui confie une mission commerciale en Pologne et en Russie… Et voilà notre Ian Fleming affecté à la Naval Intelligence Division puis envoyé en mission auprès de l'amiral Darlan, de Paris à Bordeaux, de Tanger aux Etats-Unis où il participe à un stage d’instruction pour espions.
Au terme de ces années de guerre mondiale, il devient directeur du service des nouvelles dans un groupe de presse.
En 1954, Ian Fleming se retire en Jamaïque pour quelques mois et crée un personnage qu’il investit de sa personnalité idéalisée mais à qui il fait vivre les aventures qu’il n'a pas vécues.
Léo Malet choisit le nom de son héros en regardant un planisphère, Ian Fleming reprend le nom d’un ornithologue dont il apprécie les études en y accolant le matricule 007.
En 1964, Ian Fleming meurt, l'âge de 56 ans.
 

Blofeld

James Bond
Dans les années 50-60 la guerre froide qui oppose l’Est à l’Ouest, le monde libre au communisme, le bien au mal, fait rage. Cet affrontement atteint son apogée entre le 22 octobre au 31 octobre 1962 au cours de ce que l’on nomme « la crise des missiles nucléaires de Cuba ».
C’est dans ce climat de crise permanente entre URSS et les USA que s’inscrivent les aventures de James Bond.
Dès les premiers textes de Ian Fleming l’ennemi est clairement désigné : L’URSS au travers du Smerch, succursale du KGB. Mais avec un tel adversaire, l’auteur devait se sentir prisonnier des aléas diplomatiques qui régissaient les rapports Est-Ouest… Alors quelque temps plus tard, le Smerch devient le SPECTRE.
Ce Service Pour l’Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, les Règlements et l’Extorsion, émancipé d’une quelconque puissance, offre à l’auteur une totale liberté littéraire tout en lui permettant de poursuivre sa croisade anticommunisme. Constitué d’agents du KGB, de la Gestapo et de membres de la maffia, le Spectre est la quintessence de l’idée que se fait Ian Fleming de cette idéologie et qui peut se résumer dans la formule : Le but du Spectre est de conquérir le monde… par les moyens sus mentionnés.
A la tête de cet ennemi tentaculaire, calque fantasmé de l’internationale communiste, Ian Fleming place un être maléfique Blofeld, dont le cinéma ne nous révèle le visage que dans « On ne vit que deux fois ».
Face au mal est-il besoin de définir le bien ?
La mission de 007 était, est et sera de combattre Blofeld, de sauver le monde libre, en un mot, le monde.
Sauver le monde de la pieuvre rouge, n’est-ce pas ce qui guidait Kennedy ? Alors qui a-t-il d’étonnant à ce que celui-ci cite, en 1961 dans Life, « Bons Baisers de Russie » comme l’un de ces livres préférés ?
 

Bond… James Bond

James Bond
« Bond… James Bond » voilà ce que réplique 007 à Sylvia Trench alors que celle-ci vient de se présenter par ces simples mots « Trench… Sylvia Trench ».
Dès sa première apparition à l’écran, dans Dr No, le ton est donné : James Bond n’est pas seulement un 00, c'est-à-dire un agent autorisé à tuer, il est la distinction et l’élégance. Il est un sujet de Sa Majesté.
Toujours impeccablement vêtu, en smokings ou costume noir, il abhorre son Beretta ou son Walter PPK avec un flegme souriant. Et s’il a renoncé à la soixantaine de cigarettes Morland Spécials journalière lors de son passage à l’écran, il n’a pas totalement délaissé l’alcool. Il est juste devenu un aristocrate de la bouteille de champagne, des grands crus et du Dry Martini ( trois mesures de gin, une de vodka et une demi-mesure de Lillet) qu'il consomme de préférence autour d'une table de casino.
Cigarette, whisky et petit pépé…
James Bond clôture sa revisite du triptyque du dur à cuir en revêtant les habits du célibataire séducteur et macho et en inventant les James Bond girls.
 

James Bond girls

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En 1962, avec l’arrivée sur les écrans de double 07, sort des eaux une sirène d’une nouvelle race : la James Bond girl, femme fatale de luxe, aux cheveux longs et à la plastique sublime.
La femme fatale n’est pas une nouveauté dans la galerie des personnages féminins. Elle hante le cinéma noir depuis ses origines et aucun dur à cuir n’est resté insensible à son charme. Mais avec Ursula Andress sortant de l’océan, le corps ruisselant, peut être de sueur comme après l’amour, le sex-appeal s’émancipe de son « appeal » pour se concentrer sur le sexe. Sous les yeux émerveillés du spectateur la pornographie explose à l’écran.
Si les aventures de James Bond s’inscrivent incontestable dans le cadre du statue-quo mondial, issue des accords de l’Yalta et Potsdam, elles rompent définitivement avec l’ordre moral imposé par les agences du Vatican.
De ce point de vue, jusqu’au début des années 70, la série des James Bond, est fortement subversive. Elle ébranle un pilier de la société occidentale : la famille. L’acte sexuel n’est plus identifié à la reproduction mais au plaisir. Et les films ne se terminent plus sur un « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… mais sur une invitation à la copulation…
Mais au fil du temps, au fur et à mesure que la société réelle s’émancipe du joug pudibond, la James Bond girl rentre dans le rang. Les prémisses de cette métamorphose, qu’elle portait en elle dès l’origine, s’épanouissent. La femme libre devient femme-objet quelque peu infantile et son corps ne sort plus des eaux mais des sex-shops cinématographiques, il n’est plus le lieu de son plaisir mais d’argent.
 

Les gadgets

James Bond
Dans les années 60 James Bond est l’image de l’homme moderne. Célibataire, séducteur, toujours impeccablement vêtu, d’un calme olympien, il déjeune au champagne, hante les casinos et roule dans des voitures anglaises.
Mais le portrait ne serrait pas complet s’il n’était aussi à la pointe de la technologie.
La section Q, qu’a longtemps dirigée l’acteur Desmond Llewelyn, est là pour palier à ce besoin.
Avec James Bond les montres deviennent compteur Geiger, émetteur-récepteur, écran vidéo, faisceau laser… les mallettes se transforment en véritable arsenal…
Et les voitures ? Elles demeurent ce qu’elles sont : elles font l’homme !
L’Aston Martin DB5, que Mr Q confie à 007 dans Goldfinger, est le modèle de cette adéquation. Ses sièges sont éjectables, des mitrailleuses rétractables sont dissimulées derrière les veilleuses, des moyeux télescopiques équipent ses roues, un écran radar se substitue au tableau de bord, etc.…
Le gadget est roi, comme l’est la modernité, véritable star de la série… à tel point que le spectateur ébloui l’attend avec impatience… à tel point qu’il réapparaît d’un film à l’autre, pour devenir, au fil des ans, un support publicitaire.
 

Les visages de la longue Saga bondienne

James Bond
Depuis sa première apparition à l’écran, si l’on excepte le « Casino Royale » (1) de la série télévisée Climax datant de 1954 où James Bond est interprété par l’acteur américain Barry Nelson et le « Casino Royale » de 1967 où James Bond est campé par David Niven (2), six acteurs, issus du Commonwealth, ont interprété James Bond. Et cela, selon la règle posée par EON Productions, qui détient les droits sur les romans de Ian Fleming.
• En 1962, 1967, 1971 et 1983 (hors série EON) : Sean Connery
• En 1969 : George Lazenby. Mais l’acteur ne parvient pas à remplacer dans l’esprit du public Sean Connery, et il aurait décidé de ne pas poursuivre l’expérience.
• De 1973 à 1985 : Roger Moore. Il réussit à gommer l’image de Sean Connery, en insufflant à la série un humour qui sera la marque de 007.
• En 1987 et 1989 : Timothy Dalton. Il tente de renouer avec le style original de Sean Connery.
• De 1995 à 2002 : Pierce Brosnan. Il poursuit, en l’accentuant le retour aux sources.
• A partir de 2006 : Daniel Craig. Il rompt définitivement avec ce qui faisait, au-delà des nuances, style James Bond en noircissant radicalement le personnage (3)



1- Le cas de « Casino Royal » est amusant. A l’origine, les droits sur ce roman furent achetés par CBS, puis vendus au producteur Gregory Ratoff. La veuve de ce dernier les revendit ensuite à Feldman. Et ce n’est qu’après 2000 qu’ils sont tombés dans l’escarcelle de EON Productions

2- Mais peut-on inclure cette fantaisie dans la Saga des Bond ?

3- Il existe quelques groupes de fans de James Bond qui s’opposent à ce que cet acteur incarne celui qu’ils considèrent comme leur.
 



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