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Jason Bourne |
De Robert Ludlum... |
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Passionné par le théâtre, Robert Ludlum, après avoir traversé la Seconde Guerre mondiale en tant que Marines, devient comédien puis metteur en scène. Et ce n’est qu’au début des années 70 qu’il se tourne vers l’écriture. Son premier roman, « L'Héritage Scarlatti » (1), est un succès qui le propulse sur le devant de la scène où il rejoint les maitres du roman d’espionnage. Wikipédia nous apprend qu’il a écrit 26 romans d'espionnage, vendu 210 millions de livres de par le monde et que ces livres ont été traduits dans 32 langues différentes. A sa mort, en 2001, a débuté la publication de ses manuscrits inédits que des tâcherons ont pris soin de remanier, voire de compléter. Les spécialistes de cet auteur affirment que la plupart de ces inédits ne sont que le fruit laborieux d’obscurs plumitifs. Ainsi, Robert Ludlum est devenu le titre générique d'une collection de l'éditeur St. Martin's, une marque déposée au même titre que Ray Ban ou Rip Curl… |
... à Webb-Bourne... |
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Parmi les multiples ouvrages qu’a rédigés Robert Ludlum, on trouve une série de trois romans qui constitue la saga « Jason Bourne », personnage repris par la suite par Eric Van Lustbader qui ajoute ainsi sept épisodes à la série (2) David Webb était un diplomate résidant à Phnom Penh avec sa femme et ses 2 enfants. Mais un jour, sa famille fut décimée par un mitraillage provenant d’un avion non identifié. À partir de cet instant, David Webb n’a plus vécu que pour assouvir sa vengeance… A Saigon, il intègre une équipe de tueurs, à la solde de la CIA, appelée « Méduse »… Afin de le débusquer, les services nord-vietnamiens capturent son frère. A la tête d’un commando Méduse, il parvient à libérer celui-ci… et, par la même occasion, à démasquer une taupe infiltrée dans les services de la CIA. Ce traitre, qu’il exécute, s’appelait Jason Bourne. Voilà succinctement présentée l’histoire de Webb, avant qu’il ne se réveille amnésique et n’endosse l’identité de Jason Bourne. |
... Le bégaiement. |
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Après une première apparition, sous les traits de Richard Chamberlain, sur le petit écran, apparition honnête bien qu’un peu longue (3 heures), Jason Bourne (3) revient, sur grand écran, quatorze ans plus tard dans la peau de Matt Damon pour une trilogie qui court sur cinq ans et ou le suspense le dispute à l’action. Et c’est au terme de celle-ci que l’histoire semble bégayer. A l’image de son créateur devenu une marque déposée, Jason Bourne accède à un statut identique en 2012 (4) lors de l’exploitation en salle de « The Bourne Legacy ». |
1- A la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’un des fils de la richissime Élizabeth Scarlatti tente de faire main basse sur sa fortune afin de financer le parti nazi naissant. 2- La Mémoire dans la peau (The Bourne Identity) de Robert Ludlum (1980) La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) de Robert Ludlum (1987) La Vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum) de Robert Ludlum (1990) La Peur dans la peau (The Bourne Legacy) d'Eric Van Lustbader (2004) La Trahison dans la peau (The Bourne Betrayal) d'Eric Van Lustbader (2007) Le Danger dans la peau (The Bourne Sanction) d'Eric Van Lustbader (2008) Le Mensonge dans la peau (The Bourne Deception) d'Eric Van Lustbader (2009) La Poursuite dans la peau (The Bourne Objective) d'Eric Van Lustbader (2010) The Bourne Dominion d'Eric Van Lustbader (2011) The Bourne Upset d'Eric Van Lustbader (2012). 3- Il revient revisité, c'est-à-dire, débarrassé de sa biographie commune avec Rambo. 4- Mais en terme d’enseigne publicitaire, il est vrai, qu’il avait franchi le pas en 2008 avec la parution d’un jeu vidéo, développé par Sierra Entertainment et High Moon Studios, intitulé : « La Mémoire dans la peau ». |