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Clint Eastwood

Clint Eastwood

Sa Filmographie

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Des débuts sans avenir

Clint Eastwood
Entre 1955 et 1959, le jeune Clint Eastwood enchaîne des rôles dans des films aussi marquants que « Revenge of the Creature », où il tient le rôle d’un assistant du professeur Clete Ferguson, « Francis in the Navy », où il donne la réplique à un âne, « Tarantula », où il apparaît dissimulé sous un casque intégral d’aviateur.
Dans « Lady Govina », il incarne un soldat saxon qui n’apparaît à l’image que durant quelques minutes, tout comme il le fera dans « Never Say Goodbye » ou dans « Away All Boats ».
Autant dire que pour cet homme que les studios jugent trop grand, trop propre, trop doux, la carrière cinématographique semble mal partie et se résume durant ces années au rôle de fond d’écran.
 

Rowdy Yate le cow-boy de Rawhide

Clint Eastwood
A la fin des années 50, début des années 60, la télévision n’était pas ce qu’elle est devenue : le petit écran. Rares étaient les acteurs qui acceptaient de tenir des rôles dans des séries, tellement rares qu’aucune star n’y était vue. Dans de telles conditions, la télévision n'avait d’autre choix que de s’adresser à des acteurs débutants, ainsi qu'à des réalisateurs inconnus -ceci explique certainement qu’elle soit devenue un véritable vivier à talents-
En 1959, Clint Eastwood est embauché pour tenir un second rôle dans la série télé Rawhide, série qui durera jusqu’en 1965 et qui comptera 217 épisodes.
Le western passe des studios des Majors aux studios de télévision, sans se défaire de l'image d’une Ouest propre et juste c'est-à-dire finalement non violent.
Pour Clint Eastwood, le résultat dépasse ses espérances. Il devient « le plus beau cow-boy du monde » mais aussi « le larbin des prairies ou « l’idiot des plaines ».
 

La mort de Rowdy Yate ou la trilogie des dollars

Clint Eastwood
L’image du gentil convoyeur de vache au terme de ces sept ans de télévision risque de coller définitivement à la peau de Clint Eastwood. Aussi accepte-t-il immédiatement la proposition d’un cinéaste italien, quasi inconnu : Sergio Leone.
Rompant avec tous les codes et toute l’esthétique du western classique le metteur ne met pas seulement en scène « Pour une poignée de dollars », mais aussi la mort de Rowdy Yate.
Le cow-boy sans nom, qui inaugure la trilogie du dollar, est aussi crasseux et rusé que Yate était propre et honnête. Il cultive l’individualisme et la violence là où Yate n’était que gentillesse et camaraderie. Mutique et minimaliste, il observe le monde d’un œil immobile comme cherchant sa prochaine victime.
Pour Clint Eastwood, l’opération est un succès : il s’est définitivement débarrassé de l’image de Rawhide. Mais il aurait dû savoir que l’on n’assassine pas les gentils, ni même leurs images ! Surtout lorsque le crime est double!
Car si Eastwood tord le cou à Yate, Sergio Leone liquide le western classique, chose que la critique ne lui pardonne pas.
Et c’est une nouvelle image que la critique va lui coller à la peau. Il devient suspect de sadisme, de machisme, et même de masochisme. Autant de tares qui le rendent coupable. Et qu’importe qu’il ait joué un rôle en totale rupture dans un film à sketch : Le Streghe.
Eastwood n’a pas d’autre choix que de briser de nouveau son image. Il refuse de tourner dans « Il n’était une fois dans l’Ouest ».
 

Harry au pilori

Clint Eastwood
Trois ans après avoir tourné « Un Shérif À New York » - sorte de passerelle entre deux genres : le polar et le western-, Clint Eastwood récidive dans le genre sous la direction du même Don Siegel avec « L’inspecteur Harry ».
Et la curée est au rendez-vous.
Le sadique, machiste ultra-violent de l’Ouest devient, pour Pauline Kael du New Yorker, un fasciste, un propagandiste « d’une force de police para-légale ».
« L’homme des hautes plaines » devient le Mein Kampf de L’Ouest (positif 01/74)… oubliant des films aussi atypiques que « Les proies » ou « Breezy ».
 

La revanche de la créature

Clint Eastwood
En 1967, Clint Eastwood avait fondé une société de production, Malpaso (mauvais chemin) qui au fil des ans et des succès publics a pris de l’ampleur et lui permet d’imposer ses propres choix. Ainsi en 1971, il réalise son premier film, fortement inspiré du style Don Siegel : « Un frisson dans la nuit ».
Mais sa revanche sur la critique viendra durant les années 80. Tout commence par « A day with Clint Eastwwood » que programme le Museum of modern art de New York et s’amplifie sous la plume de Norman Mailer qui prend la défense de « Honkytonk Man ». Quant à Orson Welles ; en 1982, il parle de Clint Eastwood en disant qu’il s’agit « du réalisateur le plus sous-estimé du monde ».
Enfin, le cinéaste suisse J-L Godard dédie « Détective » à C. Eastwood… avant qu'en décembre 84 et janvier 85, la cinématique française ne présente l’intégrale de ses films.
 



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