Sur son lit de mort, la femme d’Antonio se laisse convaincre d’arracher à sa fille, Rosa, la promesse de demeurer chaste et de ne se marier d’après la mort Antonio.
Vingt ans plus tard, le susdit Antonio se repaît sans entrave de la fortune que lui a léguée sa défunte épouse. Quant à Rosa elle n’a pas dérogé à son serment.
Mais voilà que des rêves étranges et pénétrants ébranlent ses nuits. Bouleversée par ce déchainement d’hormones, elle se confesse au prêtre de la paroisse et lui fait part de son souhait de consacrer sa fortune aux Bonnes Œuvres.
Lorsqu’il apprend ce funeste projet, qui le priverait de la jouissance de la fortune de sa disparue, Antonio décide de tout faire pour que Rosa rompe son serment. Il espère ainsi la culpabiliser et lui faire par là même renoncer à cette décision... mais c’est tout le contraire qui se réalise et Rosa prend son indépendance.

Hypocrite et héritage ; mensonge et cupidité ; sexe et religion ; aliénation et émancipation. Voilà quels pourrait être quelques-uns des thèmes qui traverseraient ce métrage, avec parfois des coups de griffes bien sentis, s’ils ne servaient que de simple prétexte au réalisateur qui ne vise qu’à la comédie érotique en vogue, non seulement Italie dans les années 70, mais aussi dans la quasi-totalité du vieux continent.
Et que les jansénistes, embusqués aux avant-postes de la bienséance, avant de se scandalisé et de s’écrier :
« Comment ? Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées. »
se souviennent qu’en ces années-là le nu féminin était incontournable, qu’il n’épargnait rien, même pas les séries familiales comme Nestor Burma.


1- www.rayonpolar.com/Films/series_text.php?num=23

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