Reuben Tishkoff avait investi dans un futur casino à Las Vegas, mais Willy Bank (Al Pacino) l’a tout simplement évincé de l’affaire. Reuben Tishkoff en a eu une crise cardiaque.
Lorsqu’il l’apprend, Danny Ocean, convoque, toutes affaires cessantes, son équipe de haut vol.
Willy Bank va le payer, le payer très cher. La bande fera sauter la banque !
Tous les moyens seront mis à contribution : dés truqués lors de leurs fabrications ; machines à sous truqués ; billes des roulettes truquées. Et comme si cela ne suffisait pas, ils saboteront le séjour dans l’hôtel du casino d’un inspecteur chargé de décerner une récompense à Willy Bank ; voleront les colliers de diamants de ce même Bank… et déclencheront un tremblement de terre !

Voici donc le troisième volet des aventures de la phalange Ocean ! Et pour ce dernier épisode, la bande délaisse l’Europe, où elle a peu convaincu, pour débarquer de nouveau à Las Vegas, USA. Mais le groupe d’aigrefins, dans sa traversée de l’Atlantique, a perdu ses personnages féminins : exit Julia Roberts et Catherine Zeta-Jones. Serait-ce que la femme est un poids mort ? À moins qu’elle ne soit un être sans cervelle. C’est du moins ce que semble suggérer l’une des scènes du film, lorsque Linus Caldwell (Matt Damon) « séduit » la très décolletée Abigail Sponder (Ellen Barkin).
Mais qu’importe le qu'en-dira-t-on ? Qu’importe qu’Al Pacino soit sous employé, à moins qu’il ne se sous emploi ? En deux mots qu’importent le film et le scénario ?
L’important est ailleurs, dans le registre léger et amusant, dans les allusions absconses, les images clinquantes en split screens, la brochette d’acteurs… Car ici tout révèle de l’art culinaire, de l’adresse à assaisonner une vieille recette ayant fait ses preuves auprès d’un large public. Et de ce point de vue « Ocean'S 13 » atteint son objectif.

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