Wikipédia, qui fournit un résumé détaillé de ce métrage (1), introduit la page qu’elle lui consacre par cette phrase à la chute sibylline
« Adapté du personnage de Marvel Comics T'Challa alias la Panthère noire, c'est le 18e film de l'univers cinématographique Marvel et le 6e de la phase III. »
Si d’aucuns ne comprennent pas le sens caché de ce « 6e de la phase III », chacun perçoit, sans même l’avoir vu, qu’il s’agit d’un nouveau blockbuster produit par la susdite firme. Blockbuster de super héros à qui il ne manque pas un bouton de guêtre : déflagrations ; poursuites explosives ; armes new-look ; combats à mains nues dans décors à la grandeur et/ou complexité numérique ; méchant très cruel, voire plus méchant que les méchants ; vaisseaux futuristes… rien ne fait défaut, pas même une mythologie occulte, un brin de philosophie de bazar mariné dans une soupe religieuse aux accents païens.
Rien de nouveau avec ce « 18e film de l'univers cinématographique Marvel (…) 6e de la phase III », rien de nouveau, si ce n’est que son super héros plonge ses racines en Afrique. Malheureusement cette Afrique, relève de la fiction !
Mais quoi de plus normal qu’elle révèle de la fiction puisqu’il s’agit d’une fiction ! Certes, mais d’une fiction qui transporte dans sa soute un bien étrange message politique, comme un manifeste anti Black Panther Party (2). A bien l’observer, en gommant les aspects excessifs et caricaturaux du personnage, le méchant (Killmonger) ne souhaite qu’aider ses frères de par le monde à combattre l’oppression, à défendre leurs droits et à se libérer de leurs chaines, en d’autres termes il est le porteur des valeurs et des idéaux du Black Panther Party. A l’opposé, le gentil (T'Challa) n’œuvre que pour préserver le statu quo…


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Panther_(film)#R%C3%A9sum%C3%A9_d%C3%A9taill%C3%A9

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_Panther_Party

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