Alain, 18 ans, a quitté sa famille sur un coup de tête. À Saint-Nazaire, où il erre sur les quais, il se lie avec José. Grâce à lui, il rencontre Annie, secrétaire aux chantiers de construction… Le Guen, père adoptif de celle-ci, n’aura de cesse que de convaincre le jeune homme de poursuivre ses études…
Plus tard, il pourra alors envisager la vie commune avec Annie, car « Le bonheur est pour demain ».

Formé à l’école du documentaire Henri Fabiani (1) parsème le métrage des images réelles de foule entrant ou sortant des chantiers navals. Mais les efforts stylistiques du réalisateur restent vains et le film ne rencontre pas le public.
Après cet échec commercial, Henri Fabiani renonce aux longs métrages de fiction, préférant « être un petit réalisateur de court métrage industriel sans prétention (...) que d'être celui qui, constamment, attend et le producteur, et la prime à la qualité, et la réponse de tel interprète... »
« Le bonheur est pour demain » sera donc son unique long que chacun oubliera à tort, ne serait-ce que pour la fantastique scène où Jacques Higelin et Henri Crolla (2) jouent de la guitare à quatre mains (3).



1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Fabiani

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Crolla

3- https://www.youtube.com/watch?v=v8BpUfsZHC0

L A