1996 : un jeune homme est aspiré par Jumanji, jeu de société qui dans la nuit qui s’est métamorphosé en cartouche de jeu vidéo.
20 ans plus tard : quatre lycéens aussi dissemblables qu’archétypaux sont à leur tour englouti par Jumanji. Chacun revêt la forme de l’avatar qu’il avait choisi lors du lancement du jeu. Disposant de trois vies, ils doivent affronter Russel Van Pelt, sorte de psychopathe assoiffé de pouvoir, et restaurer l’équilibre du monde de Jumanji s’ils veulent pouvoir parcourir le chemin inverse et redevenir les étudiants qu’ils étaient.

D’aucuns se souviennent probablement du « Jumanji » de 1995 avec Robin Williams adapté du roman éponyme de Chris Van Allsburg. Riche en effets spéciaux ébouriffants, en humour, inventivité et poésie, ce métrage avait rencontré aussi bien la critique que le public. Il avait d’ailleurs obtenu deux Saturn Awards, celui des Meilleurs effets spéciaux et de la Meilleure actrice dans un second rôle.
A la fois suite et remake, ce « Bienvenue dans la jungle » ne propose comme ressort qu’un humour caricatural de bande dessinée sensé rythmer des scènes d’action poussives certes noyé dans un océan de bits et d’octets, mais dépourvu de charme.
Sans être un total ratage, ce « Jumanji » 2017 est à celui de 1995 ce que le minitel est à l’internet.

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