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SHERLOCK HOLMES - MYSTERE A LONDRESUn film deRachel goldenbergavecBen Syder |
2036 Lectures Depuis Le jeudi 1 Decembre 2011 ![]() |
Londres est la cible des bombardements de la Luftwaffe. Et alors que le vieux Docteur John Watson observe les ravages du Blitz, il se met à raconter à son infirmière la plus incroyable des enquêtes qu’il a menées en compagnie du regretté Holmes. Tout avait commencé par l’attaque d’un navire transportant l'or des impôts de la Couronne par une pieuvre incommensurable. Quelque temps plus tard, un jeune homme, qui se rendait aux putes, avait été tué par un tyrannosaure !... Un monstre préhistorique qui, le lendemain, dérobait une pompe à eau et du fil de cuivre… une créature monstrueuse au comportement somme toute étrange Ce film d’où, dès les premières images, s’exhalent des senteurs claquemurées n’était en fait qu’un téléfilm aux seules intentions lucratives. Sorti exclusivement DVD en 2010, il tablait sur l’effet « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie présenté un an auparavant. Et il n’est pas rare que l’internaute inattentif s’imagine qu’il s’agit de la « suite » de celui-ci ou, qu’alléché par une jaquette trompeuse, il se précipite pour l’acheter. Le malheureux distrait comprendra très vite ce qu’est un film à petit budget, ce qu’est un mockbuster, ou en d’autres termes une escroquerie filmique. Il le réalisera immédiatement, mais pour autant, une fois sa colère contenue, il se laissera séduire par cette intrigue qui oscille entre « Jurassic Park » et Jules Vernes. Il pourra même s’émerveiller devant certaines scènes (comme la descende Du Dr Watson le long d’une falaise abrupte) ou le soin de la photographie avec ses jeux d’ombres et de lumières. Certes, au final, il jugera l’ensemble quelque peu mièvre et les acteurs peu convaincants, il décernera même une mention spéciale à l’actrice en charge d’incarner l’impureté criminelle, mais il n’oubliera pas que le bien n’existerait pas sans le mal, que le beau ne serait rien sans le laid et que le septième art ne pourrait prétendre à ce statut sans ces nanars. Disons-le sans détour, ce film constitue, de fait, une leçon de cinéma !
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