Les agents spatio-temporels Valérian et Laureline doivent récupérer le réplicateur qu’un fripon a dérobé et qu’il projette de vendre au marché noir.
Ceci fait, et bien fait, Valérian et Laureline reviennent sur la station Alpha, qui héberge 17 millions d'êtres vivants provenant des quatre coins de l’univers.
Mais un nouveau danger les guette, le Commandeur Filitt, qui les attend avec impatience, leur révèle que la station est menacée par une force inconnue qui a élu domicile dans le secteur le plus ancien de la base aujourd’hui désaffectée… Et c’est au cours d’une réunion au sommet entre les représentants de divers peuples que des êtres mystérieux kidnappent le Commandeur Filitt et s’emparent du réplicateur… (1)

Gang-band de bits, orgie d’octets, rave de virtuel, pour une débauche d’espèces extraterrestres, de décors idylliques, paradisiaques, parallèles, sombres… Et à la plage de sable fin où des êtres longilignes récoltent d’énigmatiques billes succède le désert aride qui abrite une cité marchande invisible. Et l’animal furieux à la mâchoire puissante cède sa place, quelques moments plus tard, à une créature protéiforme qui revêt les formes des plus belles danseuses de la galaxie.
Et le regardeur de s’émerveiller face à cette parfaite maitrise technique, à cette accumulation d’effets de manches numériques.
Tout est climax… à tel point que l’horizon est sans relief telles les images d’ouverture.
Il est des objets filmiques que valorise leur emballage. Et ici l’emballage fait foi de qualité.
Dommage que ce luxueux empaquetage ne renferme qu’un métrage au scénario simplissime incarné par un duo d’adolescents pubères qui échangent des plaisanteries de cours de récréation.



1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9rian_et_la_Cit%C3%A9_des_mille_plan%C3%A8tes

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