La carrière cinématographique de Wonder Woman, la super-héroïne apparut en décembre 1941 dans All Star Comics (1), se résumait jusqu’à ce jour aux 60 épisodes de la série TV « The New Adventures of Wonder Woman » (2), à quelques projets avortés et à sa présence aux côtés de Batman dans « Batman v Superman : L'Aube de la justice » (3).
Avec ce long métrage au titre explicite, elle accède enfin au statut de super-héroïne du bit et de l’octet.
Mêlant castagnes acrobatiques à une mythologie grecque revisitée, première guerre mondiale à savant fou, ambiguïté sexuelle à féminisme décalé, pouvoirs surnaturels à combat des Dieux, le métrage déroule durant 141 minutes son absence de scénario consistant (4), mais c’est peut-être le propre du genre super-héros. Mais qu’importe cette absence ? Gal Gadot l’occulte entièrement derrière sa beauté resplendissante qui fait oublier le ridicule de sa tenue. Ainsi durant la première moitié du métrage le regardeur, sous ce charme, s’ébaudit en découvrant la chorégraphie des batailles à base de ralentis maitrisés parfaitement. Malheureusement, lorsque sonne l’heure de l’affrontement final, celui qui oppose Wonder Woman au méphistophélique Arès, le film se fracasse contre les rochés algorithmiques et un torrent volcanique de bits et d'octets l’engloutit sous une chape titanesque forgée au fourneau de l’ennui.




1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Wonder_Woman

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Wonder_Woman_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)#Synopsis

3- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=73&numero=12

4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Wonder_Woman_(film,_2017)#R.C3.A9cit_complet

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