Dans un futur, que d’aucuns disent proche, le Major serait unique en son genre : un corps cybernétique ; un cerveau humain, récupéré sur la victime d’un attentat terroriste. Arme absolue d’une obscure division de sureté, mais propriété de l’entreprise qui l’a créé, elle consacre ses multiples capacités à lutter contre le crime.
Elle doit aujourd’hui faire face à un adversaire aussi redoutable qu’insaisissable, capable de pirater l’esprit de ses victimes. Mais au moment du face-to-face, elle apprend qu’on lui a toujours menti, qu’on lui a implanté de faux souvenirs… qu’elle n’était pas la première, qu’avant elle beaucoup sont morts dans les laboratoires de cybernétique.

Ce métrage est l’adaptation cinématographique du manga « Ghost in the Shell », de Masamune Shirow (1), publié à la fin des années 1980, adaptation qui n’est pas unique si l’on en croit Wikipédia (2). Naturellement cette nouvelle tentative d’acclimatation de l’univers de Shirow a attiré les foudres de tous les fans de cet auteur.
Le spectateur, peu enclin à forger son opinion sur les dires des aficionados, se laissera surement tenter par ce « Ghost in the Shell » cinématographique. Au sortir du complexe cinématographique aura-t-il été comblé par le spectacle vitaminé à l’octet qui lui a été servi ? Rien n’est moins sûr !
A rompre perpétuellement de tonalité, à osciller entre une esthétique à la Bibendum et des décors façon « Blade Runner », le métrage s’empêtre dans les ralentis aux prétentions chorégraphiques et se vautre dans un abîme de laideur.
Et Takeshi Kitano à beau ressortir le cool de « L’inspecteur Harry », parsemer le métrage de quelques fulgurances façon Natalie Portman dans « Léon », rien ni fait tout reste inesthétique et disgracieux y compris la belle Scarlett Johansson dans sa combinaison mastic !



1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Masamune_Shirow

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghost_in_the_Shell_(homonymie)

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