Max Vatan rejoint sa femme, Marianne Beauséjour, à Casablanca. Mais tout ceci n’est que faux-semblant. Max Vatan est un agent britannique en mission et Marianne Beauséjour n’est nullement sa femme, mais une résistante française qui lui fournit une couverture et l’assiste activement dans sa mission, quelque peu suicide.
Leur cible abattue, Max et Marianne parviennent, par on ne sait quel hasard, à quitter le pays et à regagner Londres.
De faux couple, Max et Marianne deviennent de véritables mari et femme… Et quelque temps plus tard l’enfant parait !
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, compte tenu du blitz, si les services secrets britanniques n’apprenaient pas que Marianne est une espionne allemande, ce que Max refuse d’admettre. Alors, ses supérieurs lui proposent un deal : il a 72 heures pour laver sa femme de tout soupçon. Passé ce délai, il devra l’abattre.

Les décors sont somptueux et les costumes magnifiquement convaincants. Brad Pitt et Marion Cotillard sont comme à leur habitude, d’une beauté rare. Et le glissement progressif qui les conduit jusqu’à la passion amoureuse ne surprend ni le spectateur masculin ni son alter ego féminin. Les mitraillages ne manquent ni de crépitement, ni de sang… Autant d’éléments qui habillent ce métrage d’une charmante apparence, sans pour autant en occulter l’abyssal inintérêt qui le mine.
A vouloir conjuguer espionnage par temps de guerre et romance effrénée par ce même temps, le film rate grandement son objectif, objectif dont il est dépourvu puisqu’à courir deux lièvres à la fois il ne pouvait que se vautrer dans le poncif le plus discutable.
reprenons le synopsis :
Max Vatan rejoint sa femme, Marianne Beauséjour, à Casablanca. (…) Leur cible abattue, Max et Marianne parviennent, par on ne sait quel hasard, à quitter le pays et à regagner Londres.
A ce stade du métrage, même si le spectateur ne comprend pas l’enjeu de la mission, son esprit asséché de toute interrogation ne retient qu’un élément : Marianne est une fine gâchette qui n’hésite pas à exposer sa vie. En d’autres termes, c’est une combattante à l’égale de Max.
De faux couple, Max et Marianne deviennent de véritables mari et femme…
Pourquoi pas ? Depuis le début, chacun le pressent !
Et quelque temps plus tard l’enfant parait ! Patatras… Et voilà Marianne renvoyée à sa condition de femme ! Exit les mitraillettes, place aux biberons !
Et c’est à ce moment que le regardeur apprend l’invraisemblable : Marianne est une espionne allemande, une espionne qui pour parvenir à ses fins a emprunté un hasardeux et dangereux parcours.
De la mitraillette aux biberons en passant par les casseroles, il ne manquait que la traitrise féminine au tableau…

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