Tout est une question de choix. Quel est le meilleur ? Telle est la question… Question qui demeurera à jamais sans réponse puisque jamais personne ne saura si un autre choix était plus à même de lui éviter quelques avanies.
Le cinéma se différencierait de la vie sur ce point. Le choix n’y serait pas obligatoire. Et c’est ainsi que le scénariste et réalisateur de ce « Calibre 45 » s’est abstenu de choisir l’objet de son film.

Big Al et Kat, deux petits criminels sans envergure, enchainent les combines et partage un amour passionnel. Mais un soir, dans un accès de jalousie, Al roue de coups Kat.
Sous ses apparences de femme soumise, craintive et amoureuse, la sexy Kat n’a plus qu’une obsession : se débarrasser d’Al. Et c’est au terme d’un plan machiavélique patiemment échafaudé qu’elle y parvint.

Certes, Milla Jovovich (1) investit avec force son rôle de femme battue, à tel point que la scène susdite, où Al se déchaine contre elle, est saisissante de réalisme, mais du plan machiavélique seuls les agaçants témoignages face caméra, façon reportage, le laisse présager. Par contre, en ce qui concerne sa mise en œuvre, le spectateur doit se contenter des parties de jambes en l’air mettant aux prises Kat et ses amants ou amantes

Films de gangsters ? Films sur la violence faite aux femmes ? En l’absence de choix, le film conjugue ces deux objets et par voie de conséquence offre un dénouement tout en ellipse que rien ne laisse augurer.



1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Milla_Jovovich

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