Wall Street n’a pas de secrets pour Lee Gates. Et c’est pourquoi chacun suit les conseils financiers qu’il prodigue au cours de son émission de télévision.
Mais un jour, alors qu’il est à l’antenne, un jeune homme armé fait irruption sur le plateau. La dernière recommandation de Lee lui a fait perdre toutes ses économies.
Lee Gates tente de lui expliquer que la chute du cours de ses actions résulte d’un bug informatique. Mais le preneur d’otage ne se satisfait pas de cette explication. Il contraint Lee à enfiler un gilet bourré d’explosif et exige que le PDG de la compagnie qui a connu ce revers boursier vienne s’expliquer.

A bien observer ce métrage, force est de constater qu’il s’y passe peu de choses. Lee Gates est pris en otage par Kyle Budwell. La réalisatrice garde l’antenne comme l’exige Kyle. La police s’infiltre dans le studio, prête à tirer. Au terme d’une heure, Lee et Kyle quittent le studio et une possible magouille boursière pointe le bout de son museau. Et pourtant le spectateur a été tenu en haleine durant cette heure et se demande maintenant comme tout cela va finir.
Mais il faut dire que le scénario particulièrement bien construit s’attaque de front à au moins deux piliers de la société : la télévision et son seul souci de l'audimat ; la finance à l’heure des algorithmes et des malversations.
Le casting haut de gamme interagit parfaitement avec l’impeccable maitrise de la mise en scène. Aucun temps mort ne vient entraver le déroulé du métrage dont suspense constitue l’élément moteur. Quant au dénouement il est à l’opposé du happy end moraliste ce qui donne plus de force à l’ensemble.

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