Alors qu’il rentrait chez lui, Stanley Yelnats reçoit sur la tête une paire de baskets lancée depuis un pont… Stanley Yelnats, jeune ado que semble poursuivre une malédiction ancestrale, est arrêté par la police et condamné à 18 mois d’emprisonnement à Green Lake, un centre de travail pour jeunes délinquants.
En guise de lac, c’est au milieu d’un désert aride que Stanley Yelnats débarque.
En guise de travail, ce sont des trous, à raison d’un par jour, que lui et ses camarades de détention creusent.
Y’aurait-il un trésor enfoui quelque part dans ce désert sans fin, infesté de lézards mortels ?
A en croire la directrice et ses hommes de main, cette activité n’aurait d’autre but que « de forger le caractère ».


Adapté d'un best-seller pour la jeunesse de Louis Sachar, ce métrage que parsèment des analepses aussi ravissantes que globalement brouillonnées aligne une paire de personnages truculents dans les personnes de Jon Voight en scrou fucké et de Sigourney Weaver en directrice néronienne.

Pour le reste, il aurait pu servir :
• quant à l’unique activité des bagnards teen-agers de clip au « poinçonneur des Lilas »
« J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous
Des p'tits trous des p'tits trous toujours des p'tits trous
Y a d'quoi d'venir dingue
De quoi prendre un flingue
S'faire un trou un p'tit trou un dernier p'tit trou
Un p'tit trou un p'tit trou un dernier p'tit trou
Et on m'mettra dans un grand trou et j'n'entendrais plus parler d'trous
Plus jamais d'trous de petits trous des petits trous, des petits trous. »
• quant aux mobiles de celle-ci d’illustration au « Laboureur et ses Enfants »
« Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. »

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