Face à la criminalité galopante, la police de Johannesburg a recours à des robots policiers produits par l’entreprise Tetravaal et mis au point par Deon Wilson, un jeune et brillant ingénieur qui parallèlement travaille sur intelligence artificielle.
Alors qu'il rapporte une carcasse de robot afin de tester son nouveau programme d’IA, Deon est kidnappé par un trio de gangsters décérébrés. Ceux-ci exigent qu’il leur révèle un moyen de désactiver les robots policiers. Mais cette procédure n’existe pas, du moins c’est ce que croit Deon… Finalement, Deon propose d’activer son nouveau programme… Et c’est ainsi que Chappie voit le jour… seulement doté d’une conscience de bébé.
Pendant ce temps, Vincent Moore, un cadre de Tetravaal, se prépare à désactiver clandestinement tous les robots policiers afin que son projet de super robot soit retenu par la police de Johannesburg.

Chacun l’entrevoit, les bandits, qui se sont accaparé de Chappie, vont œuvrer de sorte qu’il leur apporte son concours lors de leurs braquages, pendant que Deon s’échine afin de soustraire son robot de la mauvaise influence des bad boys. Quant au spectateur, au cas où il n’aurait pas saisi le sens caché de ce métrage, le scénario le lui indique en multipliant les références explicites au conte « Le petit mouton noir » (1).
Malheureusement et nonobstant les louables intentions du réalisateur, « Chappie » souffre non seulement d’un manque criant de moyens qui se manifeste par l’indigence des décors, mais d’une nunucherie exaspérante qui envahit les trois quarts du métrage. À moins qu’il ne s’agisse de la part du réalisateur d’une volonté de poser les bases d’un nouveau genre cinématographie : les contes enfantins pour adultes seulement ou réciproquement.



1- Grand émoi dans la bergerie : un agneau tout noir est né ! Et comment va-t-on l'appeler ? Myrtille, du nom de ce fruit noir si doux et si sucré.
Petit Pierre est tout de suite devenu son grand ami. Il parviendra, malgré les réticences, à faire accepter son petit mouton si particulier.

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