L’arnaque est une activité qui demande un minutage au dixième de seconde.
Max (Sigourney Weaver) vient se marier avec un homme au compte en banque confortable… Lors de la nuit de noces, elle s’endort quelques instants avant d’accomplir son devoir conjugal… Le lendemain le mari, fort dépité, se rend à son bureau où l’attend Page (Jennifer Love Hewitt), sa secrétaire courtement vêtue… L’homme succombe à la tentation… Sa tendre moitié fait irruption dans le bureau à l’instant précis où la secrétaire joue à la Monica Lewinsky… L’épouse n’a plus qu’à demander le divorce avec à la clé une substantielle compensation financière.
Ceci fait, mère et fille peuvent voguer vers de nouveaux cieux, là où fleurissent les pigeons…

Certes, le film recèle une multitude de péripéties, comme la mort d’un pigeon avant qu’il ne soit plumé ou le retour d’un pigeon lessivé ou le coup de cœur pour un pauvre pigeon innocent, pour autant ce qui s’annonçait comme un métrage léger et rythmé se prend très vite les pieds dans le tapis de la balourdise. Ainsi, le spectateur parcourt un trop long tunnel enfumé peuplé par un fumeur catarrheux en caleçon qui débouche sur un happy end téléphoné en Paiement Contre Vérification.
En dernière analyse et toute chose restant égales par ailleurs, ce métrage cible la gent masculine, public en mesure d’apprécier, voire de se régaler de décolletés généreusement échancrés qu’arborent Sigourney Weaver et Jennifer Love Hewitt.
Un godet de grains de maïs soufflés à chaud, un coca… et le plaisir des yeux n’en sera que décuplé

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