Lorsque Bill Hammond rentre criblé de balles, Jane n'a d'autre choix, face à la bande des frères Bishop, que de faire appel aux services de Dan Frost, son ancien amant qu'elle avait cru mort durant la guerre et qui voue depuis son retour une haine tenace à Bill.
Entre « La petite maison dans la prairie », version gun, un Sergio Leone, version féministe, entre une fausse sépia et quelques images de bonheur, enchevêtré dans des flash-back et des souffrances enfouies, « Jane Got a Gun » déroule un scénario peu consistant et non exempt d’incohérences. Seul le léché esthétique de la photographie semble avoir préoccupé le réalisateur même s’il n’a pas rechigné à faire cracher les guns et à refermer le métrage sur une image d’Epinal.
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