Au sommet d’une résidence de luxe, en bordure de Central Park, dans l’unité d’habitation la plus somptueuse, réside Arthur Shaw, un magnat de Wall Street. Mais un jour, l’homme est appréhendé par le FBI : ce ne serait qu’un escroc, style Bernard Madoff. Et les employés de la résidence, qui lui avaient confié leur fonds de retraite afin qu’il les fasse fructifier, sont au nombre de ses victimes.
Convaincu qu’Arthur Shaw dissimule un magot dans un coffre caché dans l’un des murs de son appartement, Josh Kovaks, chef du personnel de la résidence, décide de lui dérober son butin.
Pour mener à bien cette entreprise hasardeuse, il s’adjoint le concours de Charlie, le concierge hyper nerveux, de M. Fitzhugh, un courtier déchu, de Dev’Reaux, le liftier novice et d’Odessa, une femme de ménage belliqueuse… et de Slide, une fripouille vantarde.
Malheureusement, le coffre d’Arthur Shaw ne contient pas un cent, le FBI sous les ordres de l’agent Claire Denham veille… et l’équipe de cambrioleur doit trouver le moyen de faire descendre une Ferrari du dernier étage d’une résidence ultra surveillée… mais il est vrai que la Ferrari est en or massif !

Ce métrage au scénario fort léger, où un groupe d’employés spoliés enfilent les costumes des « Robin des bois » des temps modernes, s’avère distrayant à souhait. Porté par un casting prestigieux (Ben Stiller, Eddie Murphy, Matthew Broderick, Casey Affleck, Tea Leoni...), il exploite au mieux une situation loufoque et irréaliste qui ne manque pas de déclencher des éclats de rire et de plonger le regardeur dans une piscine de bonne humeur : une Ferrari suspendue à un filin au sommet d’un building ; une Ferrari récupérée quelques étages plus bas ; cette même Ferrari basculée sur le toit d’un ascenseur… un truc de ouf ; un truc qu’il fallait oser…

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