Dans Paris sévit un détraqué sexuel : après avoir drogué au curare ses proies, il leur fait subir quelques outrages... L’une de ses victimes s’est suicidée.
Le commissaire Basquier et son adjoint, l’inspecteur Paulan, explorent en vain diverses pistes, jusqu’à ce que l’une d’entre elles se révèle fructueuse.


Autour d’un scénario qui n’est pas dépourvu d’intérêt, ce métrage insiste sur le travail routinier des policiers. Résolument inscrits dans la modernité, ils font appel à toutes les techniques à leur disposition pour avancer dans l’enquête : les empreintes palmaires, les stries sur les balles, la comparaison des cheveux, l’analyse des résidus de plantes, la graphologie, les télécommunications, etc.
Par contre, si l’on excepte la scène de strangulation où la caméra adopte un angle original, l’ensemble du métrage ne s’écarte pas d’une mise en scène morne. Ce qui ne lui interdit pas d’introduire quelques moments coquins que traversent des fulgurances destinées au public averti des années 50.

Si ce film ne connut pas de suite sur grand écran, il enfanta de l’un des feuilletons les plus célèbres de l’ORTF, « Les cinq dernières minutes », feuilleton qui rendit célèbre Raymond Souplex.

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