Pour une femme au foyer de la middle class la monotonie de la vie est un puits sans fond où peut éclore l’imaginaire romantique… Voilà ce qui pousse Roberta à s’intéresser à la petite annonce : recherche Susan désespérément.
Des rêves plein la tête et une curiosité insatiable conduisent Roberta sur les lieux où Susan a rendez-vous avec son amoureux. Mais voilà que le sort joue un mauvais tour à Roberta. Alors qu’elle se dégage du truand qui la confond avec Susan, à cause du blouson dont elle est revêtue, elle s’assomme contre un réverbère. Lorsqu’elle reprend conscience, elle a perdu la mémoire et au jeune homme qui se penche sur elle en lui demandant si elle est Susan, elle répond oui.
Autour d’un scénario quelque peu bancal, le réalisateur construit une comédie loufoque portée par deux actrices au look sexy destroy dont le ressort quasi principal est le quiproquo, mais qui n’est pas exempt de critique sociale envers la classe moyenne américaine et d’un féminisme latent fort réjouissant au travers du personnage de Roberta.
« Recherche Susan désespérément » aurait pu s’intituler « En route vers la libération » tant il est vrai que le regardeur assiste, en dernière analyse et toute chose restant égale par ailleurs, à l’émancipation de Roberta, prototype de la femme au foyer, qui perdant pour un temps son identité se défait de ses inhibitions que lui impose le foyer.
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