Eddie, Mickey, Artie, Phil entre deux lignes de coke et quelques galipettes tiennent des propos où l’incohérence le dispute à l’hystérie.
« Dans un film, il y a une logique, qu’elle soit émotionnelle, esthétique ou narrative. Exemple : si vous faites un film de guerre, il n’y aura pas de femmes. Si on vous impose des femmes, il faut refuser. » Quentin Tarantino.
Par contre si vous réalisez un métrage ayant pour sujets l'amour, l'amitié, le sexe, le karma, la mort, c'est-à-dire un film aux ambitions existentielles, alors elles deviennent incontournables, car elles sont l’objet véritable de toutes les discussions. Voilà pourquoi Darlene, Donna, une adolescente abandonnée, et Bonnie, une danseuse exotique, égayent de-ci de-là l’interminable brouhaha qui sature la bande-son.
Et lorsque le mot fin envahit l’écran, le spectateur entrera en retraite dans un prieuré où le silence constitue la règle monastique cardinale, la musette regorgeant de canettes de Coca-Cola.
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