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JOE CONTRE LE VOLCANUn film deJohn patrick shanleyavecTom Hanks |
2583 Lectures Depuis Le mercredi 10 Fevrier 2016 |
Dr Ellison diagnostique un nuage cérébral à Joe Banks, un employé hypocondriaque. Il lui prédit quelques mois de vie et lui recommande de profiter du temps qui lui reste. Samuel Graynamore, un riche industriel, rend visite à Joe Banks pour lui proposer un deal : en échange d’une dizaine de cartes de crédit, Joe sautera dans leur volcan de l’île Waponi Wu. Si Joe accepte le marché, Samuel Graynamore aura accès au précieux minerai dont regorge l’île. Et Joe accepte… Conseillé par le chauffeur de la limousine qu’il a louée, Joe procède à diverses emplettes puis il s’envole pour Los Angeles où l’accueille Angelica, la fille de Graynamore. Le lendemain, celle-ci le conduit à un yacht que commande Patricia la seconde fille de Graynamore Et voilà Joe en route vers l’île Waponi Wu où l’attendent des indigènes buveurs de soda… mais avant d’arriver à destination, il devra essuyer un typhon qui le contraindra à finir le voyage en compagnie de Patricia sur une de ces malles de voyage. Ce métrage qui évoque à son commencement « Brazil » et se conclut sur des scènes qui éveilleront pour le public français la publicité « dans Banga y’ a de l’eau oui, mais pas trop » (1) semble dérouler son étrange scénario sous les auspices du nombre trois. Trois moments distincts : les villes (New York-Los Angeles), la mer (sur un yacht, une malle), l’île (la cérémonie, le volcan). Trois femmes (2) : la secrétaire qui repousse les avances de Joe, Angelica dont Joe repousse les avances, Patricia que Joe accepte de bon cœur d’épouser. A cette fragmentation du trois en unités correspond une tonalité à géométrie variable. Autant dire que le spectateur est décontenancé par cet étrange enchainement de particules quasi autonomes que ne maintient uni que le susdit étrange scénario. Certains spectateurs adoreront le métrage criant même au génie, pendant que d’autres, tout aussi nombreux, hurleront leur ennui, taxant même ce « Joe contre le volcan » de gigantesque nanar. 1- « Dans Banga, y'a des fruits, juste c'qu'il faut Dans Banga, y'a de l'eau oui mais pas trop Y'a des fruits, y'a de l'eau Y'a des fruits, juste c'qu'il faut Y'a de l'eau, mais pas trop On peut boire à gogo À gogo du Banga Banga, c'est rigolo On n'en boit jamais trop C'est frais, c'est aux fruits, c'est Banga » Richard Gotainer 1985 2- Toutes interprétées par Meg Ryan.
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