Parce que son mari veut la quitter pour une jeunette, Louise le ligote sur les toilettes… La situation prend une nouvelle tournure pour les deux ex-tourtereaux lorsqu’un cambrioleur, vite rejoint par une bande de vauriens, s’introduit dans la maison.


Pour ce métrage, au scénario minimaliste, le réalisateur a planté sa caméra entre les murs de la demeure de Louise et Ian et plus particulièrement dans leur salle de bain. Ce parti pris induit une tonalité grinçante et hybride qui colore d’une étrange teinte l’enchaine des scènes cocasses et les quelques moments émouvants.
Certes, « Quitte-moi... si tu peux ! » reste un petit film, mais il n’est pas pour autant la « bouse » que décrivent beaucoup de spectateurs prompts à brûler ce qu’ils ont adulé :

• « (…) insipide comédie américaine avec une Meg Ryan en fin de carrière »
• « (…) l'incroyable énervement que prodigue le faciès crispé et constipé de Meg Ryan »
• « Les apparitions de Meg Ryan n'arrangeront rien et l'ennui procuré par la vision de ce déchet auront raison des spectateurs les plus persévérants. »

Pourquoi tant de mauvaise foi et tant de haine ?
Certes Meg Ryan n’est plus la petite fiancée de l'Amérique qui rencontrait Sally, mais elle n’en demeure pas moins une actrice tour à tour, drôle, délurée, hystérique ou émouvante. Et la rumeur botoxienne qui la précède ne relève que de la médisance, du moins en 2009.

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