Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d’une bande d'amies, qui évoluent toutes dans le même milieu.
Mais un jour, lors d’une séance de manucure Mary apprend que son mari la trompe avec la marchande de parfum d’un grand magasin de luxe.


Pour ce film (1) la réalisatrice a construit un monde d’où l’Homme de sexe masculin est absent. En d’autres termes un univers clos exclusivement féminin.
Et les clichés se ramassent à la pelle : bavardages, ragots, superficialité, sous-vêtements, crêpage de chignons, médisances, chirurgie esthétique, botox et tampon.
Mais au-delà de cet amoncellement, ce métrage permet une approche de l’un des aspects de la pensée de Descartes :
Dieu existe, et cette existence Descartes en fournit une preuve par l’idée de parfait.
Résumons :
• parmi les idées qui sont en moi se trouve l’idée de Dieu, idée d’un être souverain, tout puissant, éternel, infini.
• Or, comment cette idée de parfait pourrait-elle procéder d’un être imparfait ? En réalité, il me faut admettre l’existence d’un être contenant en soi autant de perfection que l’idée en représente, c’est-à-dire Dieu.
• Ainsi, Dieu existe.

Certes ce métrage ne met pas au centre de son propos Dieu, mais il n’en est pas moins imprégné du raisonnement ci-dessus. Il suffit pour s’en convaincre de substituer au mot Dieu le mot homme. Et l’une de ces femmes pourrait dire :

• parmi les idées qui sont en moi se trouve l’idée de l’homme, idée d’un être souverain, tout puissant, éternel, infini.
• Or, comment cette idée de parfait pourrait-elle procéder d’un être imparfait ? En réalité, il me faut admettre l’existence d’un être contenant en soi autant de perfection que l’idée en représente, c’est-à-dire l’homme.
• Ainsi, l’homme existe.

D’ailleurs, le métrage se referme sur la naissance d’un petit homme… ce qui transporte de bonheur chacune de ces femmes.




1- Il s’agirait du remake de The Women (1939) de George Cukor

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