Pendant la guerre du Golfe, dans la confusion d’une bataille de char, où des tanks ennemis s’étaient introduits dans leurs lignes, le lieutenant-colonel Nathaniel Serling a donné l'ordre de neutraliser ce qu'il croyait un char ennemi...
De retour au pays profondément traumatisé par cet épisode, la hiérarchie lui confie la mission d'enquêter sur le capitaine Karen Walden, qui fut abattue en plein désert, alors qu'elle tentait de sauver un petit groupe de soldats, et à qui Washington souhaite décerner une médaille d'honneur posthume.
Il interroge tour à tour les compagnons d’armes du capitaine Karen Walden… jusqu’à découvrir l’atroce vérité sur la mort du capitaine Karen Walden.

Après une longue séquence de guerre, le film enchaine avec le cœur de son sujet : l’enquête sur les circonstances de la mort du capitaine Karen Walden. Les témoignages se succèdent à l’écran sous forme de flashs-back. Et le spectateur assiste une dizaine de fois aux mêmes scènes narrées de divers points de vue et parfois radicalement différentes quant à l’enchainement des événements.
Nathaniel Serling souffre d’un traumatisme post-conflit lié au drame dont il a été involontairement l’auteur. Les compagnons de Karen Walden sont eux rongés par un secret qu’ils ne peuvent se pardonner. Ainsi, le traumatisme de l’un qui fait écho, tout au long de l’enquête, au traumatisme des autres, enrobe le métrage dans un climat propice à éveiller l’intérêt du spectateur.
Les fervents de Meg Ryan seront surpris de la découvrir, les armes à la main, dans des postures inhabituelles, ceux de Denzel Washington ne s’étonneront pas du charisme qu’il dégage. Quant aux allergiques aux discours des néoconservateurs, ils seront probablement sensibles au fumet bien pensant qui se dégage de ce métrage.

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