Par 300 mètres de fond dans l'océan Pacifique, l'armée américaine a localisé un vaisseau spatial que tout laisse supposer vieux de 300 ans.
Immédiatement une équipe d’explorateurs est envoyée à bord d’une station sous-marine à proximité de l’engin.
Et tout aussi vite, ce groupe, composé d’un psychologue, un mathématicien, une biologiste, un astrophysicien et un agent des services secrets, pénètre au cœur de l’appareil.
Aussitôt ils comprennent qu’il ne s’agit pas d’un vaisseau extra-terrestre, mais d’un vaisseau US venu du futur qu’un trou noir a englouti…
Il ne leur reste plus à découvrir ce que contient l’étrange sphère parfaite qu’abrite l’épave.

Certes ce film pêche par un scénario saugrenu et débordant d’incohérences : l’équipe, chargée d’explorer le vaisseau, est expédiée à 300 mètres de fond sans autre forme de procès, ni préparation, ni évaluation ; plusieurs d’entre ses éminents spécialistes pénètrent dans la sphère sous l’œil ébahi du spectateur qui se demande ce qui les y pousse ; les peurs de chacun se matérialisent pendant que le susdit spectateur s’étonne qu’elles se résument à celle du serpent de mer, des méduses et des calamars.
Certes le métrage baigne par plus de trois cents mètres de fond dans un océan de métaphysique de zinc de bar à moins qu’elle ne soit empruntée à « L'Ultime Frontière » d’un quelconque « Star Trek ».
Mais il reste le casting prestigieux et talentueux, un casting capable de métamorphoser la pire des daubes en quasi-chef-d'œuvre claustrophobe. Un casting excellemment exploité par un honnête faiseur de films.

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