Patience Philips découvre que le cosmétique révolutionnaire que se prépare à lancer la firme qui l’emploie est hautement toxique. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de dénoncer l’imposture, elle est tuée…
Parce qu’elle avait tenté de porter secours à un chat, une horde de chats la ressuscite. Et Patience Philips devient : Catwoman, une femme libre, prête à mordre la vie de toutes ses griffes… et à rendre justice.

Le cas de cette super héroïne diffère peu de celui de ses congénères. Dotée de pouvoirs exceptionnels, Catwoman est condamnée à secourir les faibles et les déshérités. Autant dire, qu’ici comme ailleurs, le scénario ne fait preuve d’aucune originalité. Autant dire que si ce métrage a déçu le quidam adepte des loufoqueries propre au genre ce n’est pas de ce côté-là qu’il convient d’en rechercher la cause.
Face au super héros doit se dresser un hyper méchant digne de ce qualificatif. Malheureusement face à Catwoman ne se dresse que Laurel Hedare campée par une Sharon Stone aux possibilités sous-exploitées qui semble s’ennuyer dans ce rôle de femme aigrie.
Mais qu’importent les faiblesses de ce film ? Elles n’éclipsent pas la plastique moulée dans du cuir latex de Catwoman. Et le spectateur, les yeux exorbités, se régale de ses décolletés débordants, de ce pantalon qui mieux que des gants de chirurgien colle au grain de peau. Et lorsque la féline, au sourire pervers, claque son long fouet noir, il ne peut s’empêcher de rugir :
« Maitresse ! Maitresse ! »

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