Keith Michaels, scénarise à Hollywood, a connu son heure de gloire vingt ans plus tôt, mais depuis il essuie échec sur échec. Son agent lui déniche un poste d’enseignant dans une université de la côte Est.
Dès son arrivée il accumule les maladresses : il couche avec l’une de ses futures étudiantes ; il choisit ses étudiants à la plastique ; il tient des propos désobligeants à une enseignante influente ; il explique que l’on n’apprend pas à écrire et suspend ses cours…

Les amoureux du jeu d’acteur de Hugh Grant se précipiteront probablement dans les salles qui projettent ce métrage, persuadés d’assister à une comédie romantique, légère et débordante d’entrain.
Quelle ne sera pas leur déception en découvrant un Hugh Grant peinant à investir son rôle et se contentant d’aligné ses mimiques et maladresses verbales habituelles, mais dépourvues de charme et d’humour.
Mais il est vrai que le scénario du film oscillant entre néant et vacuité, les personnages ne peuvent qu’être dépourvus d’épaisseur psychologique.
Au final, l’un des piliers du rêve américain résume parfaitement ce métrage : « quand on veut on peut ! »… A condition de savoir ce que l’on veut. Ecrire ? Frimer ? Baiser ? Enseigner ? Trouver l’amour ou gagner du fric ?

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