Le jour, elle est une sage styliste aux tenues très masculine qui fuit la compagnie des hommes, la nuit elle est China Blue, une prostituée qui écume les bas-fonds et satisfait tous les fantasmes.
Il est un époux frustré qui accepte de surveiller la styliste Joanna que son patron soupçonne de vendre des modèles à la concurrence.
La censure américaine visionna plusieurs fois ce film et imposa une quinzaine de minutes de coupe avant d’en autoriser son exploitation. Autant dire qu’il débarqua sur le marché avec la réputation d’objet scandaleux. Et il est vrai qu’il renferme quelques scènes explicitement crues.
Plus de vingt ans après sa réalisation que reste-t-il de ce métrage ?
• Un titre sublime, puisque mystérieux.
• Une affiche provocatrice puisque sentant le sexe.
• Un Anthony Perkins plus Norman Bates que jamais.
• Une Kathleen Turner entre « À la poursuite du diamant vert » et « Le Diamant du Nil ».
• Un Bruce Davison fade à souhait.
• Une volonté esthétique de métamorphoser chaque image en un manifeste de la provocation.
• Des dialogues à double sens qui viennent soutenir l’implicite.
• Mais aussi de belles scènes et quelques estampes extraites du kamasutra illustré ou des moments relevant du théâtre d’ombres.
En d’autres termes, une vingtaine d’années plus tard chacun y trouvera ce qu’il voudra y voir
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