Henry Stevenson, un célèbre anthropologue, a disparu alors qu’il gravissait la montagne Ra Ra Me, située sur l'île de Roka.
Son épouse Susan, accompagnée de son frère Arthur, décide de partir à sa recherche. Afin de mener à bien leur mission de sauvetage, ils s'assurent les services du professeur Edward Foster.
Mais l’expédition ne sera pas de tout repos.
Après avoir affronté l'hostilité d'anacondas, d'alligators et de tarentules, ils sont rejoints par Manolo, un explorateur qui passait par là, avant d’être capturés par les indigènes qui vivent dans les grottes du mont Ra Ra Me.

Aux dires de certaines notices, ce métrage s'inspirerait du roman Les Mines du roi Salomon. Peut-être faut-il lier cette affirmation au fait que les entrailles de la montagne Ra Ra Me renferment un important gisement d'uranium et que bien plus qu’Henry, dont Susan n’a que faire, c’est ce trésor que sont venu localiser l’ex-épouse et son frère.
Quant au métrage en soi, il ne révèle sa substantifique moelle que lors du quart d’heure final, lorsque Susan et Manolo, seuls survivants de cette vadrouille en brousse, sont les prisonniers de la tribu Pukas, cannibales à l’aspect de zombie.
À partir de cet instant, le métrage se défait de son esthétique luxuriante et exotique pour glisser vers la luxure et l’érotisme.
Nos anthropophages, pris de frénésie mystique, déshabillent la belle Susan et enduisent son corps d’une boue orange. A la nuit venue, l’un de ces cannibales tente de violer la belle Susan, ce qui lui vaut une émasculation... Et la folie s’empare de ses congénères, pendant que l’une se masturbe, un autre sodomise une truie et un autre encore culbute sa voisine…
Et le spectateur médusé réalise enfin Ursula Andress a été bien plus que la sirène qui émergeait de la mer ceinturant l’île du Docteur No. Qu’elle a aussi été capable de sauver, de son seul regard charmeur, une daube calcinée !

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