Dans les profondeurs de la nuit sévit un serial killer. Anna Marchant, jeune institutrice, l’a vu alors qu’il tranchait la gorge à une jeune femme qu’il avait pris soin de culbuter quelques instants auparavant. Alors qu’Anna s’éloigne à pas de loup du lieu du crime, son portable sonne… Le tueur se lance à sa poursuite… elle bascule par-dessus la rambarde du pont, heurte violemment le parapet et finit sa chute dans le fleuve…
Lorsque, quelques jours plus tard elle reprend conscience sur un lit d’hôpital, elle souffre de prosopagnosie. En d’autres termes, elle ne reconnaît plus les visages, y compris le sien.
L’idée ne manquait pas d’intérêt et rompait avec le classique témoin de meurtre que la police doit protéger. Malheureusement, le scénario se contente de platitudes sans rebondissements, ni rythme. Et le handicape, dont est affublée Anna, ne nourrit en rien un quelconque suspense psychologique. A aucun moment ne transparait l’insondable angoisse qui doit l’habiter et qui aurait dû constituer le moteur de ce métrage au dénouement mal ficelé.
Seuls les adorateurs de Milla Jovovich trouveront leur compte dans les 90 minutes que dure ce film, quant aux autres ils auront tout loisir de contempler son sourire tant elle occupe à elle seule cent pour cent des susdites minutes.
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