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HACKERUn film deMichael mannavecChris Hemsworth |
1066 Lectures Depuis Le mercredi 6 Mai 2015 ![]() |
Une centrale nucléaire chinoise est attaquée, le cours du soja flambe à la Bourse de Chicago… Le capitaine Dawai Chen de l’Armée populaire de libération chinoise, spécialiste en cyberattaques, et le FBI vont devoir collaborer pour démasquer l’auteur de ces piratages. Mais Dawai Chen pose une condition : que Nicholas Hathaway, un hacker américain condamné à quinze ans de prison, rejoigne l’équipe… car il est l’un des auteurs du code qui a ouvert les portes au malware. Reprenant une idée d’Hitchcock qui filmait, au commencement de l’un de ces films, le parcourt d’une conversation téléphonique, le réalisateur convie le spectateur à suivre la progression de l’attaque informatique en immergeant sa caméra au cœur de l’écheveau de « tuyaux » informatiques qui traversent la planète… Et une centrale nucléaire surchauffe ; et le cours du soja s’envole… A l’image de la technologie, la criminalité aurait changé de visage. Aux coups de révolver, aux mitraillages et aux explosions auraient succédé les portes numériques dérobées, les clefs USB infectées et les fausses interfaces. La bataille du Bien et du Mal aurait pour champs de bataille la planète entière et le gangster se terrerait à extrême orient quand il frapperait les USA. Le spectateur, qui assiste au défilement du langage assembleur sur des écrans noirs ou à la saisie frénétique de commande linuxienne, réalise très vite que tout ceci n’est que partiellement vrai. Si quelques filouteries peuvent se déployer à distance, les plus sensibles doivent se faire à « l’ancienne ». Et les mitrailleuses sont, un peu plus tôt, un peu plus tard, de retour ; et les explosions ne peuvent que projeter au sol leur lot de cadavres. Alternant et mêlant les scènes romantiques, ultra-violentes ou « informatiques », les passages aux Etats-Unis, à Hongkong, en Indonésie, en Malaisie… « Hacker » déroule un scénario dense et riche en rebondissements, qu’aucun temps mort ne ralentit, avant de se refermer sur une sorte de retour aux temps primitifs, aux temps où les hommes se tuaient à l’arme blanche.
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