Paris 1938, Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale, avec la complicité de frange des forces de l’ordre, fait régner une terreur fascisante à coup de tabassages, de bombe et de mitraillage. Beppo Manzoni (Roger Hanin), propriétaire de multiples boites de nuit où se côtoient les bourgeois en goguette, la pègre élégante et les tenants d’un ordre nouveau, sourit aux uns et travaille en sous-main pour les autres. Ainsi, il simule l’exécution de deux révolutionnaires italiens (Jean-Pierre Castaldi- Jean-Claude de Goros) que lui commandite le commissaire Delaix (Niels Arestrup), collaborateur vénal de la Cagoule. Il organise aussi le cambriolage d’un haut responsable de cette organisation et contrecarre par là même ses projets criminels… Mais la trahison guette, et le double jeu de Beppo Manzoni est découvert.
Pour son cinquième métrage en tant que réalisateur, Roger Hanin place son scénario sous les auspices de la trahison et autres fourberies mortelles. Puppie (Stéphane Jobert), l'un des danseurs de Beppo, trahit Beppo au profit de Delaix ; Damien Malleville (Michel Piccoli), un haut responsable de la Cagoule, est trahi par Delaix qui sera trahi par Puppie… et ainsi Rumba déroule son intrigue sur une musique entrainante que ponctuent les pitreries des danseurs-gigolos (Guy Marchand) et leur numéro de claquettes.
Mais Rumba a beau connaitre le swing, elle en ignore malgré tout le rythme. Et le film étire son scénario, quelque peu abscons, mieux qu’un défilé de mode d’une ligne de vêtements rétro, au final seul élément remarquable du susdit métrage.
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