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VICEUn film deBrian a. milleravecBruce Willis |
4208 Lectures Depuis Le mardi 3 Mars 2015 |
Dans ce village de vacances, sorte de casino des temps futurs, tout est permis et chacun peut donner libre cours à ses fantasmes ou à ses envies d’homicide ! Envie de violer, torturer et/ou tuer une résidente ? Pas de problèmes, c’est compris dans le forfait ! de toute manière, ce ne sont jamais que des robots, même si elles sont les répliques parfaites des humaines, que l’on remet en état le lendemain. Mais un jour, ou plutôt une nuit, l’une de ces machines, la très belle et très blonde Kelly, bogue au cours de son reset. Submergée par une vague de souvenirs, elle parvient à fuir les laboratoires de la société « Vice » et se retrouve immédiatement pourchassée par une horde de robocops au service de la susdite compagnie de loisirs Le film s’ouvre sur un spot publicitaire, filmé à la manière de Claude Lelouch, c'est-à-dire caméra virevoltante autour de deux braqueurs… puis, après quelques instants de tranquillité et deux ou trois flingages collatéraux à l’intrigue, le métrage commence réellement par la fuite acrobatique et bondissante de Kelly. Poursuivie par des pistoleros aussi maladroits au tir qu’une bande de malvoyants par temps de brouillard, la belle retrouve son créateur, celui qui l’a conçue à l’image de la femme qu’il aimait. A ce stade des mésaventures du robot la plus sexy de la galaxie, le spectateur a droit à quelques longues secondes de philosophie où le sujet débattu est, bien évidemment, nature et culture… Ainsi, sur un rythme effréné, qui laisse peu de place à la psychologie, le métrage s’achemine vers son dénouement en forme de happy end moral. Et le spectateur quitte la salle de projection sans savoir ce qui motivait l’inspecteur charitable, qui au final sauve la mise à la séduisante Kelly, et surtout sans comprendre ce qu’est venu faire Bruce Willis dans cette galère pseudo futuriste, véritable melting pot d’un certain genre de cinéma d’anticipation.
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