L’inspectrice Peckham est transférée de la brigade des mœurs à celle des homicides et se trouve immédiatement chargée d’enquêter sur une affaire de meurtre. Les victimes, deux hommes, ont eu la jugulaire tranchée alors qu’il atteignait l’orgasme tant convoité…
Elle demande aussitôt à son ami David Hoogstraten, psychologue intervenant auprès des services de police, de profiler la tueuse…
Parallèlement, David Hoogstraten se voit confier une patiente amnésique que tourmentent des rêves violents…
Subjugué par l’étrange et resplendissante beauté de la jeune femme, David Hoogstraten en tombe éperdument amoureux.

Même le spectateur le plus stupide n’est dupe qu’une seconde : la belle est la tueuse. Autant dire que côté surprise ce métrage se révèle fort dépourvu (1). Mais peut-être regorge-t-il de suspense, de perversions, de sentiments troubles ? Que nenni ! Le scénario a beau zieuter avec insistance vers « Basic Instinct », rien ni fait, ce métrage ne se hisse jamais au-dessus de l’ennui cuivré qui teinte ses images.
Et Steven Bauer a beau plonger son nez entre les fiers seins de Pamela Anderson (2) pour une prude variante d’une espagnolade, le temps semble se figer, comme embourbé dans une photographie de David Hamilton.
Alors faut-il visionner ce métrage ? Oui, pour ce souvenir du temps jadis, du temps où les Playmates (3) ne s’appelaient pas Nabilla.




1- Si ce n’est le dénouement...

2- Il s’agit de son premier long-métrage.

3- Pamela Anderson fut la playmate du mois pour le magazine Playboy en février 1990.

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