Nous sommes en 1981 et les USA se coltinent les souvenirs traumatisants de la guerre du Vietnam.
Daryll, gardien de nuit et homme de ménage dans un immeuble de Manhattan, découvre le corps d'un notable vietnamien. Lorsque la police l’interroge, il affirme ne rien savoir, mais quand il découvre que la journaliste chargée de suivre l’affaire n’est autre que la séduisante Tony Sokolow, il prétend détenir des informations…
Entre Daryll et Tony va s’installer un jeu de dupe où l’un ne pense qu’à séduire l’autre pendant que l’autre ne pense qu’à lui soutirer des informations.
Mais parallèlement à ce badinage, le tueur guette et d’autant mieux qu’il est très proche.

Malgré un scénario brouillon et maladroit, où quantité de rebondissements sont négligés voire abandonné en cours d’intrigue, il en va ainsi de la tentative d’enlèvement de la journaliste qui ne donne lieu à aucune conséquence ; malgré les personnages à la psychologie variable, le regardeur suit avec plaisir les « tractations » du duo William Hurt-Sigourney Weaver, qu’entoure une palette d’acteurs talentueux, futures célébrités pour certains.
Certes, ce même regardeur goutera moyennement le happy end quelque peu contradictoire avec ce qu’il croyait savoir de la personnalité de Daryll, mais comme aurait-il pu en être autrement ? Cet œil du témoin n’est-il pas celui d’Hollywood, ce pays de Candy où tout finit bien ?

l a