Odd Thomas est un jeune habitant une petite ville du désert californien. Pas de quoi faire un pataquès ou un blockbuster s’il n’avait pas le don de voir les morts !
Ainsi, il n’est pas rare qu’il rende service aux fantômes errants en résolvant les problèmes qu’ils ont laissés en suspens de leur vivant. Et les malheureux ectoplasmes peuvent accéder à l’état d’esprit extatique.
Mais voilà qu’au petit matin il aperçoit une horde de bodachs… Que viennent faire ici ces créatures invisibles aux yeux humains, qu’attirent la mort et la souffrance ?
Dès les premières minutes du métrage, le spectateur pressent le vacuum de cette adaptation du roman éponyme de l’auteur à succès Dean R. Koontz. La voix off, omniprésente, évoque immédiatement celle du guide affecté à la visite d’un quelconque train fantôme à l’arrêt et installe une distance entre le regardeur et le film qui ne sera jamais comblée.
Durant une trentaine de minutes, l’on assiste à un spectacle digne d’un vidéo gag à destination d’adolescent prépubère qu’un mini-short ou un décolleté ridicule émoustille.
Et quand enfin le film commence, il est déjà trop tard et ceci d’autant plus que l’intrigue demeure aussi confuse que de peu d’intérêt.
Sur le site allociné un spectateur indulgent écrit au sujet de ce « Odd Thomas » :
« c’est le film écolo par excellence, on y recycle « Scott Pilgrim », « Sixième sens » et la « Momie » »
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