L’action se déroule dans une grande école, probablement de commerce. Trois étudiants, deux garçons et une fille décident de fournir à leur congénère le sexe qui les obsède. En d'autres termes, ils mettent sur pieds un réseau de prostitution.


Un jeune étudiant, 19-20 ans, se masturbe gaillardement en visionnant un film porno à la télévision. Mais attention : sur un écran plasma 3D !
Chez les riches tout est riche, y compris la misère…

Durant une heure trente, le spectateur éberlué plonge dans ce monde étrange où une horde braillarde boit, fume et baise à tout va sans sombrer dans le crapoteux.
Chez les riches tout est riche, y compris le sordide...

Durant une heure trente, le spectateur éberlué suit l’étrange parcours de deux fils de bourgeois et d’une fausse lesbienne, ancienne bigote d’origine véritablement populaire.
Cher les pauvres tout est pauvre, y compris la gêne…

Durant une heure trente, le spectateur éberlué assiste à la naissance et à l’expansion d’un réseau de prostitution glamour, gracieux et pudique.
Chez les riches, il n’y a pas de place pour la misère, le sordide ou la gêne…
Chez les riches, il n’y a de place que pour la beauté, la classe et le savoir-vivre…

Au terme de cette heure-trente, le spectateur, exténué par tous ces clichés michetonneurs, quitte la salle de projection en enviant le sort du jeune étudiant, 19-20 ans, qui matait un métrage en début de métrage…


En d’autres termes et pour résumer : « La Crème de la Crème », qui se voudrait sulfureux, trash et décapant, voire miroir cynique d’une jeunesse heureuse et désenchantée, ne s’élève jamais au-dessus du plus affligeant des teenpic boutonneux.

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