Un peu plus tôt, un peu plus tard, l’inévitable se produit : des hordes d'extraterrestres, sorte de pieuvre de feu, envahissent la Terre. Rien ne semble en mesure de les arrêter et l’Europe entière passe sous leur contrôle.
Massées en Angleterre, les armées terriennes se préparent pour le débarquement décisif.
Le commandant William Cage, beau parleur, mais sans expérience du combat, se retrouve, contre sa volonté, au cœur de la bataille. Il est tué quasi immédiatement…
Et voilà qu’il ressuscite la veille au matin ! Le temps vient de se courber… William Cage se trouve emprisonné dans cette boucle temporelle… William Cage aura mille vies et mille morts, William Cage vaincra les extraterrestres, car il sera non seulement immortel, mais aussi omniscient… jusqu’à ce qu’il échappe à la bouche pour vivre une vie d’amour.

Doug Liman signe un blockbuster numérique au rythme soutenu qui paradoxalement repose, non pas sur un scénario complexe, mais sur la simple idée de la répétition quasi infinie des mêmes moments. Bien sûr, ils ne sont pas présentés à l’identique, mais pour autant chaque moment du métrage n’est que le recommencement elliptique et le prolongement d’un instant antérieur. Et le spectateur ne compte pas les plans où Tom Cruise ouvre les yeux ou ceux au cours desquels il rencontre la musculeuse Emily Blunt
Mais quoi qu'il en soit, « Edge of Tomorrow », adaptation du roman « All You Need Is Kill » de Hiroshi Sakurazaka, se révèle un film agréable tant il est astucieux et truffé, de-ci de-là, de pointes d’humour

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