|
![]()
|
||||
LE DERNIER DIAMANTUn film deEric barbieravecYvan Attal |
1268 Lectures Depuis Le mercredi 17 Septembre 2014 |
Simon, un cambrioleur en conditionnelle, s’associe à une bande d’aigrefins qui projette de dérober un diamant mythique lors d’une vente aux enchères. Il doit gagner la confiance de Julia, la jeune propriétaire de la pierre, lui subtiliser la clé du coffre et en prendre l'empreinte. Film de braquage, « Le Dernier Diamant » dédie sa première partie à la préparation de ce casse particulièrement ingénieux. Durant toute cette première moitié du film, la caméra se focalise sur le duo Julia-Simon laissant quelque peu dans l’ombre le reste de la bande. Le spectateur suit avec un sentiment de répulsion morale les agissements d’un Simon impassible et manipulateur, un Simon qui ne reste pas insensible au charme de Julia, un Simon qui n’hésite pas à séduire l’innocente Julia... Et le regardeur se demande comment va se conclure cette sous-intrigue sentimentale. Le braquage se déroule sans anicroche et nos truands s’enfuient à la manière de « L'Arnaque » Brusquement, le ton change et le film rebondit. Exit le film de braquage, place aux guns ! Le suspense déserte le terrain romanesque pour investir l’intrigue principale. Julia et Simon vont-ils réussir à tromper l’ignoble Scylla ? Parviendront-ils à lui subtiliser le diamant sur lequel il a fait main basse ? Cette seconde partie du métrage, si elle fait une plus grande part au suspense, se révèle malgré tout moins convaincante. En un tour de main et une légère complication scénaristique, le réalisateur répond à la question concernant les rapports de Simon et Julia. Malheureusement, cette réponse en forme d’esquive ne satisfait que les lecteurs d’Harlequin. Qui peut croire que Julia pardonne à Simon de « l’avoir prise pour une bique » au point de s’allier avec lui afin de récupérer le diamant avant de l’attendre dans une chambre de palace pour un happy end hollywoodien ? Mais au final, qu’importe cette invraisemblance fleur bleue ? « Le Dernier Diamant » reste un métrage honnête et soigné qui prouve que le cinéma hexagonal peut aussi jouer dans la cour des grands !
|
![]() |
![]() |
|
|