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THE MACHINEUn film deCaradog w jamesavecCaity Lotz |
1128 Lectures Depuis Le mardi 8 Juillet 2014 |
Dans un futur proche, la guerre froide a modifié ses frontières et semble sur le point de se réchauffer. Les forces occidentales, arme au pied, sont prêtes à affronter les hordes chinoises… Dans une base secrète, située dans un lieu aussi secret qu’incertain, le professeur Vincent s’attèle à la réalisation d’un cyborg indestructible, mais destructeur, doté d’une intelligence artificielle. Au terme d’un complot, fomenté par la direction de la base, aux motivations obscures, mais d’évidence machiavélique, son assistante Ava est assassinée par un commando d’Asiatiques. Vincent utilisera la mémoire sauvegardée d’Ava ainsi que des données corporelles pour créer La Machine, un cyborg invincible, d’apparence féminine, à la sensibilité exacerbée, à l’intelligence infinie, à la force et à l’agilité inégalable. Les spécialistes de la SF ont tous souligné la riche intertextualité de ce film. « Matrix », « Blade Runner », « Robocop », « Terminator », « Universal Soldier », « Intelligence Artificielle », « I, Robot », chaque grand classique du genre à droit à un clin d’œil admiratif, pour autant « the machine » ne sombre à aucun instant dans le plagiat boursouflé de suffisance. Peut-être convient-il de chercher les raisons de cet agréable résultat dans l’indigence budgétaire où se démène le métrage. Faute d’argent et donc de moyens, le réalisateur n’a eu d’autre option que la simplicité des décors et l’exploitation adroite et poétique de l’éclairage (1). Ainsi, les scènes baignent dans des brouillards irréels, dans des rouges quantiques ou des noirs que sculptent des éclairs blancs d’où émergent des visages inquiétants. Loin des blockbusters made in USA, « The machine » déroule une intrigue, certes aux accents déjà entendus, mais en recourant à un visuel aux tonalités lyriques pertinentes. 1- Cette utilisation de la lumière rappelle un grand nom du cinéma bis italien : Mario Bava.
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