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HOOLIGANS 2Un film deJesse v. johnsonavecRoss Mccall |
2436 Lectures Depuis Le mercredi 2 Juillet 2014 |
« Hooligans » s’était conclu par une bagarre entre les membres de deux clubs de supporters, une bagarre qui avait vu la mort du leader du Green Street Elite. Neuf ans plus tard, les artisans du DVD imaginent une suite qu’ils organisent autour du personnage de Dave Miller, un protagoniste secondaire du métrage qu’il convient de désigner dorénavant par « Hooligans-1 ». Le prétexte est simple : le petit monde des ultras se retrouve derrière les hauts murs d’une prison. Et nous voilà embarqués pour une croisière des plus ordinaires en univers carcéral. Il ne manque rien au périple, ni le maton ripou, ni le directeur incompétent, ni le chef de gang intra-muros, ni le gang Russe, ni le final bon enfant où les gentils gagnent et les méchants, tous les méchants, sont punis. Et durant une longue heure trente, l’amateur de football se raccroche à la voix off qui ouvre le film, espérant et priant que ce long se recentre enfin sur l’objet de sa passion. « Hooligans, casseurs, voyous, loubards, têtes dures, pauvres mecs. Aimez-nous ou haïssez-nous, on s'en fout. C'est notre façon de montrer notre amour pour le plus beau sport. Je suis un mec normal, comme vous. J'ai une femme, un emprunt et un boulot. J'étais intégré à la société. Je pilotais des gros porteurs. Je me lavais les mains après avoir pissé. J'étais, comme vous diriez, respectable. Mais j'avais une autre vie. Celle qui m'a envoyé ici. On avait des boulots, des relations, des responsabilités, et des gosses. La semaine. Mais le week-end, tout disparaissait et on rejoignait la plus grande armée du monde, West Ham United. West Ham, jusqu'à la mort. Ne jamais reculer, rester avec ses potes. Question de loyauté » Mais sa déception sera de taille puisqu’en fait il n’aura droit qu’à une vague leçon d’histoire « Il y a 700 ans, les joueurs se passaient des vessies empaillées d'animaux. À Chester, on a fêté la victoire sur les Vikings en jouant au foot avec leurs têtes coupées. La violence dans le foot était si terrible qu'Oliver Cromwell a interdit qu'on le pratique. En 1900, on a changé notre nom en West Ham. Durant notre premier match, à Boleyn Ground, également appelé Uptown Park, on a foutu la honte à Millwall. Trois zéros. Durant la guerre, il y avait plus de public que jamais. 3 millions de fans allaient régulièrement au stade. Dans les années 50, fin du service militaire. L'Empire britannique s'effondre. L'immigration atteint des sommets. Tous les officiers à l'isolement ! Tout de suite ! Une foule sauvage est née. Un nom irlandais mal prononcé, Houlihan, celui d'une famille de l'est, arrive dans l'East End. Il donne naissance au terme... hooligan. »
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